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Édition no 2: Hydra et Rockex

En 1941, les forces de l’Axe resserrent leur emprise sur une Europe occupée et des communications sûres et fiables deviennent plus importantes que jamais pour les forces Alliées. C’est pour répondre à ce besoin que les ingénieurs du Camp X ont conçu et déployé HYDRA.

Édition no 2: Hydra et Rockex - Transcription

(Musique: Maple Leaf Forever)

(La vidéo est en noir et blanc et comporte principalement des enregistrements d’époque.) Enregistrements vidéo granuleux : en arrière-plan, il y a l’insigne du CST et du texte (l’Unité des productions cinématographiques du Centre de la sécurité des télécommunications présente le deuxième épisodes des films d’actualité du CST.)

(Enregistrements vidéo : À l’extérieur, deux soldats-opérateurs, que l’on voit de dos, travaillent avec du matériel électronique. Il y a un gros plan sur un soldat qui porte un casque d’écoute et qui se trouve devant l’équipement radio.)

1941. Les forces de l’Axe resserrent leur emprise sur une Europe occupée et des communications sûres et fiables deviennent plus importantes que jamais pour les forces des Alliées.

(Images fixes : À l’intérieur d’une clôture de barbelés, il y a trois longs bâtiments qui ressemblent à des casernes et qui comportent chacun une dizaine de fenêtres. À l’intérieur d’un hangar, il y a de l’équipement électronique volumineux et lourd comportant des jauges, des bobines et des tours émettrices-réceptrices. Vidéo de soldats qui soulèvent des poteaux en bois de 7 à 8 mètres de long.)

Sur les berges du lac Ontario, à l’intérieur des installations secrètes appelées Camp X... est née l’HYDRA. On fait face à une pénurie d’équipement radio en raison des efforts de guerre, mais ça ne pose pas de problème à nos intrépides ingénieurs canadiens qui font preuve d’optimisme ! Ils construisent avec des pièces récupérées un peu partout en Amérique du Nord...

(Animation : Carte de l’Atlantique Nord où des tours radio émettent des ondes de Londres, d’Ottawa et de Washington.)

... HYDRA a assuré la circulation de l’information entre Londres, Washington et Ottawa tout au long de la guerre.

(Le cœur de la tour de transmission HYDRA était le dispositif cryptographique ROCKEX, conçu et construit par l’ingénieur électricien canadien Benjamin deForest Bayly).

(Vidéo de la machine de chiffrement ROCKEX.)

En permettant aux forces alliées de communiquer de façon sûre avec des agents infiltrés derrière les lignes ennemies, et en interceptant les communications des forces de l’Axe, HYDRA ET ROCKEX ont permis l’accès à du renseignement crucial à l’effort de guerre.

(Photo de femmes et d’hommes qui travaillent avec des machines de chiffrement au centre HYDRA. Autres images d’équipement de télécommunications à l’intérieur de l’immeuble abritant le centre HYDRA.)

Bien qu’on ait fermé le Camp X en 1946, les opérations de HYDRA se sont poursuivies et ont été transférées au Diefenbunker à Ottawa. Pendant plusieurs années, HYDRA a continué de fournir au Canada des communications et des renseignements électromagnétiques importants.

(Vidéo - Dans le musée du CST, pancarte indiquant « Anciens dispositifs de cryptographie » - Artefacts du centre HYDRA au CampX - Plan large de l’intérieur du musée du CST - Présentoir du Camp X au musée du CST.

L’équipement de communication de HYDRA et le dispositif de chiffrement ROCKEX font partie de la collection d’artefacts historiques du CST qui sont exposés à l’édifice Edward-Drake en guise de rappel de cette mission de longue date du CST, c’est-à-dire fournir et protéger l’information au moyen de techniques de pointe, en synergie avec ses partenaires.

(Photos : Vue aérienne des trois très grands immeubles du centre HYDRA au Camp X - Immeubles du centre HYDRA - Vue aérienne du campus du CST sur Bronson et le chemin Héron - Nouvel édifice du CST sur le chemin Ogilvie.)

Depuis plus de 70 ans, le CST se distingue en tant qu’organisme national de cryptographie et assure la sécurité du Canada grâce à la supériorité de son information.

(Insigne du CST et générique de fin : Produit par l’Unité des productions cinématographiques du Centre de la sécurité des télécommunications et enregistré à l’édifice Edward-Drake, à Ottawa.)

(Dernière image : le mot « Canada » est affiché à l’écran et le drapeau canadien flotte au-dessus de la toute dernière lettre.)

Fin de la vidéo

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