Le CST estime que la sûreté du cyberespace est un gage de sécurité, de stabilité et de prospérité pour notre pays.
Nous avons pris connaissance des déclarations formulées par nos alliés et par nos partenaires concernant le rôle que des entités de la Corée du Nord auraient joué dans la conception du maliciel que l’on désigne couramment par le nom WannaCry. Au reste, la teneur de ces déclarations correspond aux conclusions de nos analyses. Le gouvernement du Canada s’oppose fermement à toute utilisation du cyberespace pour commettre des actes irresponsables et criminels. Qu’elle soit planifiée par un particulier ou par un État, l’utilisation de maliciels comme WannaCry dans le but d’extorquer des rançons et de perturber les services est de toute évidence inadmissible. Nous continuerons de collaborer avec nos alliés et nos partenaires pour veiller à ce que le cyberespace reste ouvert, fiable et sûr.
En outre, grâce au travail que nous accomplissons de concert avec Services partagés Canada et avec nos autres partenaires, les réseaux du gouvernement du Canada sont efficacement protégés contre ce type d’attaque. En l’occurrence, rien n’indique que les systèmes du gouvernement du Canada aient été négativement touchés par ces attaques, ni que la moindre information – qu’elle soit personnelle ou autre – ait été compromise.
Le CST continue de collaborer avec ses partenaires canadiens et internationaux en vue d’assurer la protection du Canada contre des cyberactivités malveillantes, peu importe leur auteur. La cybersécurité, c’est l’affaire de toute la collectivité. Ainsi, le CST encourage les Canadiens et les Canadiennes à lire et à mettre en œuvre ses 10 mesures de sécurité des TI afin de prendre connaissance de conseils simples mais importants en matière de sécurité et de se doter des moyens d’assurer la protection de leurs systèmes contre les cybermenaces comme WannaCry.
Greta Bossenmaier
Chef, Centre de la sécurité des télécommunications