Sélection de la langue

Recherche

Témoignage du chef devant le comité permanent de la défense nationale – 9 février 2022

Table des matières

Détails du Témoignage

Date : 9 février 2022

Lieu : La réunion sera hybride et se tiendra à huis clos.

Heure : De 15 h 30 à 17 h 30

Témoignage :

  • L’honorable Anita Anand, Ministre de la Défense nationale
  • Shelly Bruce, Chef du Centre de la sécurité des télécommunications
  • Bill Matthews, Sous-ministre de la Défense nationale
  • Gén Wayne D. Eyre, Chef d’état-major de la Défense, Forces armées canadiennes
  • Col Robin Holman, Juge-avocat général par intérim, Cabinet du juge-avocat général

Détails : L’objectif de la séance d’information est que la ministre de la Défense nationale discute de sa lettre de mandat et de ses priorités au Comité permanent de la défense nationale.

 
 

Copie du discours d'ouverture du ministre de la Défense nationale

Intervenante : MND
Événement : Témoignage devant le comité permanent sur la défense nationale
Date : 9 février 2022
Longueur : 1071 mots – approximativement 8,5 minutes à une vitesse de 125 mots à la minute
Sujets : Changement culturel, opérations internationales, opérations nationales, état du monde

Introduction

Monsieur le président,

membres du Comité permanent sur la défense nationale,

Merci de m’avoir invitée à témoigner aujourd’hui avec :

  • le Général Wayne Eyre, chef d’état-major de la Défense;
  • monsieur Bill Matthews, le sous-ministre de la Défense nationale;
  • le colonel Rob Holman, juge-avocat général par intérim;
  • madame Shelly Bruce, chef du Centre de la sécurité des télécommunications.

Au cours des quatre mois qui se sont écoulés depuis ma nomination à titre de ministre de la Défense nationale, ils ont été des sources précieuses de connaissances et de renseignements sur l’état du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes.

Oui, nous faisons face à des défis importants en ce moment — des menaces nationales et internationales —, et nous devons opérer un changement de culture durable à l’échelle de notre organisation.

Les périodes d’incertitude favorisent souvent les grands changements. Je suis honorée d’avoir été investie de ce mandat à un moment charnière de l’histoire de notre institution.

Aujourd’hui, je vais vous donner un aperçu de nos principales priorités en matière de défense, telles qu’elles sont énoncées dans ma lettre de mandat, et du travail que fait notre organisation pour nous préparer à réaliser nos objectifs maintenant et au cours des prochaines décennies.

Soutien aux personnes

D’abord et avant tout, ce travail consiste à soutenir notre effectif.

Notre réussite au pays et à l’étranger repose sur un effectif engagé et résilient.

Un effectif suffisant pour soutenir et maintenir nos opérations régulières et intervenir en temps de crise.

Les membres de nos Forces armées ont accompli un travail incroyable tout au long de la pandémie, mais la COVID-19 a eu une incidence sur la disponibilité opérationnelle et sur les efforts de recrutement.

Voilà pourquoi le Général Eyre a donné la directive d’entreprendre un programme de reconstitution à l’échelle des Forces armées.

Ce programme vise à rétablir les activités et la disponibilité opérationnelle que la pandémie a perturbées. Aussi, il nous permet de considérer l’avenir et de nous assurer que nous pouvons répondre aux menaces émergentes.

Un élément clé de la reconstitution consiste à veiller à ce que notre milieu de travail soit plus sécuritaire, équitable et inclusif.

L’établissement l’année dernière du groupe Chef, Conduite professionnelle et culture (CCPC) s’inscrit dans ces efforts.

Le CCPC dirige les réformes culturelles nécessaires à l’échelle de l’organisation pour veiller à ce que l’effectif puisse servir dans un environnement exempt de harcèlement, de discrimination, d’abus de pouvoir ou d’autres préjudices.

Le travail de ce groupe complète l’examen indépendant de Mme Arbour sur les politiques et la culture au sein de l’Équipe de la Défense.

Nous avons hâte de recevoir le rapport final plus tard cette année et de mettre en œuvre ses recommandations pour aider à prévenir et à contrer l’inconduite sexuelle dans nos rangs.

Nous savons qu’un milieu de travail sain est essentiel à notre réussite, tant pour l’effectif que pour les missions au pays et à l’étranger.

Si nous voulons que les gens se joignent à nous et restent dans nos rangs, ils doivent se sentir respectés et en sécurité.

Sentir que leur santé et leur bien-être sont primordiaux.

Se sentir soutenus pour atteindre l’excellence et faire une réelle différence.

Missions internationales

Dans l’environnement opérationnel hautement complexe d’aujourd’hui, leurs compétences et leur dévouement sont plus importants que jamais.

Bon nombre de nos alliés et partenaires internationaux font face à des menaces très réelles de la part d’auteurs étatiques qui tentent de miner l’ordre international fondé sur des règles.

Il est troublant de constater l’accroissement du potentiel militaire de la Russie en Ukraine qui porte atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l’Ukraine.

Face à cette agression, nous restons fermes dans notre engagement envers le peuple ukrainien.

Depuis 2015, nous avons formé plus de 32 000 membres des forces de sécurité ukrainiennes dans le cadre de l’opération UNIFIER. Nous venons de prolonger cette mission pour une autre période de trois ans — jusqu’en 2025 — et de doubler le nombre maximal de membres des Forces armées canadiennes pouvant être déployés, de 200 à 400, au besoin.

Nous fournissons également à l’Ukraine de l’équipement non létal comme des gilets pare-balles, des détecteurs de métal, des jumelles et des télémètres à laser.

J’ai eu le plaisir de rencontrer le ministre de la Défense, M. Reznikov, lors de mon récent voyage en Ukraine, et nous travaillerons en étroite collaboration pour déterminer d’autres domaines où le Canada peut apporter son soutien.

Notre travail en Ukraine montre que le Canada est toujours prêt à aider en temps de crise.

Nous avons aussi vu leur dévouement à l’action l’an dernier, au plus fort de la crise en Afghanistan.

Tout au long du mois d’août, nous avons travaillé avec 12 autres pays pour évacuer des Afghans et des ressortissants étrangers vulnérables.

Au total, le Canada a été en mesure de transporter ou de faciliter le transport de quelque 3 700 personnes à l’extérieur du pays, grâce à l’opération AEGIS.

Et ailleurs dans le monde, nous déployons régulièrement des troupes en solidarité avec nos partenaires et alliés, notamment :

  • Dans le cadre du Groupement tactique de présence avancée renforcée en Lettonie
  • Au Moyen-Orient, par l’entremise de la mission de l’OTAN en Irak
  • Et, dans la région indopacifique et en Afrique de l’Ouest, dans le cadre de l’opération PROJECTION

Dans toutes nos missions dans le monde, nous réaffirmons notre engagement envers la paix et la stabilité en cette période d’incertitude.

Missions nationales

Ici, au Canada, nous faisons également face à une demande sans précédent d’aide militaire.

Nos Forces armées participent à l’intervention nationale depuis le tout début de la pandémie de COVID-19, notamment en aidant les collectivités durement touchées et en soutenant les efforts de vaccination partout au pays.

Plus de 2 300 membres de la Force régulière, des réservistes et des Rangers canadiens se sont mobilisés.

En même temps, nous avons été appelés à déployer du personnel à huit reprises au cours des deux dernières années en réponse à des catastrophes naturelles, dont la portée et la gravité ont augmenté au cours de la dernière décennie.

De plus, le Canada est de plus en plus vulnérable aux menaces externes qui dépassent les frontières, dont les menaces de cybersécurité et du secteur spatial.

Ces demandes simultanées soulignent l’importance des efforts de reconstitution de nos forces armées.

Notre force de combat doit être prête à réagir à une variété de menaces différentes, de toutes les directions, en tout temps — et en étroite collaboration avec nos alliés les plus proches.

Pour cela, nous devons donc avoir un effectif suffisant dans nos rangs.

Et nous assurer que l’ensemble de l’effectif se sente inclus, respecté et engagé.

Aussi, il faut pouvoir lui fournir le bon équipement et la bonne formation pour faire face à ces menaces.

Nous demeurons déterminés à réaliser cette vision et à investir dans notre avenir, notamment :

en redoublant nos efforts de recrutement;
en renforçant nos capacités dans tous les domaines;
et en veillant à ce que nos employés disposent d’un équipement à la fine pointe de la technologie et adapté à leurs besoins pour leur permettre de répondre aux menaces actuelles et futures.

Conclusion

Monsieur le président, nos forces armées se trouvent à un point d’inflexion.

Les Forces armées canadiennes doivent répondre à d’importantes demandes de soutien, tant au pays que partout dans le monde.

Et nous faisons face à des menaces qui évoluent rapidement et qui risquent de surpasser nos défenses et de rendre les Canadiens vulnérables.

Nos solutions doivent être axées sur les gens.

Nous avons besoin des bonnes personnes, de la bonne formation et du bon équipement.

Et nous devons créer une culture qui favorise globalement la santé et le bien-être de l’effectif dans le cadre des missions essentielles que nous lui confions.

Il y a beaucoup à faire, mais je suis convaincue qu’ensemble nous réaliserons cette vision.

Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.

Merci.

 
 

Comité permanent de la défense nationale, 44e législature, 1re session

 
Portrait - John Mckay
  • Membre du NDDN depuis 2021 (ancien membre du NDDN de 2011 à 2013)
  • Ancien secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale
Principaux intérêts

Défense nationale et droit de la personne

Élection à la chambre des communes
  • Élu pour la première fois en 1997; réélu en 2015
Antécédents professionnels
  • Baccalauréat ès arts de l’Université de Toronto à Scarborough
  • Baccalauréat en droit de l’Université Queen’s
  • Avocat
Adhésion aux comités
  • Président du Comité permanent de la défense nationale (2021-)
  • Président du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la défense nationale
  • Membre du Comité permanent de liaison (2021-)
  • Président du Comité permanent de la sécurité publique et nationale (2017-2021)
    • Président, Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la sécurité publique et nationale
  • Ancien vice-président du Comité permanent de l’environnement et du développement durable (2013-2015)
  • Ancien membre du Comité permanent de la défense nationale (2011-2013)
Rôles politiques et parlementaires
  • Ancien secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale (2015-2017)
  • Ancien secrétaire parlementaire du ministre des Finances (2003-2005)
  • Ancien porte-parole en matière de défense nationale (2011-2013), d’environnement (2013-2015), d’industries (2008-2009) et de Conseil du Trésor (2006-2007)
  • Coprésident du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (2021-)
  • Président du Groupe interparlementaire Canada–Royaume-Uni (2020-)
  • Conseiller de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (2020-)
  • Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (2021-)
Faits d’intérêt pour le CST
  • L’un des rares députés ministériels à avoir voté en faveur de la motion de l’opposition du PCC en novembre 2020, qui demandait au gouvernement de prendre une décision au sujet de l’interdiction de Huawei
  • Lorsque les membres du Comité permanent de la sécurité publique et nationale étudiaient le projet de loi C-59, ils ont demandé en quoi ce projet de loi permettrait de contrer les cybermenaces pour les infrastructures privées
  • Comité de la sécurité publique, décembre 2020 : McKay se dit préoccupé par le manque de clarté dans le signalement des cyberincidents aux Canadiens
Autres intérêts
  • Droits de la personne, commerce, syndicats, droit
 
 
Portrait - Kerry-Lynne D. Findlay
  • Membre du NDDN depuis 2021
  • Ministre du cabinet fantôme pour la défense
Principaux intérêts

Soutien aux FAC, petites entreprises, droit

Élection à la chambre des communes
  • Élue pour la première fois en 2011, réélue en 2019
Antécédents professionnels
  • Elle a étudié l’histoire, les sciences politiques et le droit à l’Université de la Colombie-Britannique
  • Elle a suivi des cours avancés à la Harvard Law School et à la Rotman’s School of Management à Toronto
  • Elle a établi un cabinet d’avocats à Vancouver
  • Elle a établi son propre cabinet d’avocats, KFindlay Law Group en 2019
  • Elle a été nommée au Delta Police Board par la Colombie-Britannique
Adhésion aux comités
  • Vice-président du Comité permanent de la défense nationale (2021-)
    • Membre du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la défense nationale
  • Membre du Comité spécial sur l’Afghanistan (2021-)
  • Vice-président du Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (2021)
  • Membre du Comité permanent de la justice et des droits de la personne (2020-2021)
  • Vice-président et membre du Comité permanent de l’environnement et du développement durable (2020)
Rôles politiques et parlementaires
  • Ministre du cabinet fantôme pour la défense nationale (2021-)
  • Ministre du cabinet fantôme pour l’environnement et les changements climatiques (2019-2020)
  • Ministre du Revenu national (2013-2015)
  • Ministre associé de la Défense nationale (2013)
  • Secrétaire parlementaire du ministre de la Justice (2011-2013)
  • Affiliations : Association législative Canada-Chine (2021), Association parlementaire Canada-Europe (2021), Groupe interparlementaire Canada-Irlande (2021), Groupe interparlementaire Canada-Israël (2021), section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (2021), Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (2021), Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni (2021), entre autres
Faits d’intérêt pour le CST
  • Au Comité plénier (Budget supplémentaire des dépenses B), décembre 2021 : Elle a posé une question à la ministre Joly exprimant sa préoccupation, car le Canada ne fait pas partie de la nouvelle collectivité des trois avec les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie
  • Comité sur la pandémie de COVID-19, mai 2020 : Elle a posé une question pour exprimer son inquiétude, car le gouvernement a établi un partenariat avec une entreprise chinoise qui reçoit le soutien de l’armée chinoise pour mener de la recherche sur le COVID-19. Elle est préoccupée par le fait que nos organismes de renseignement ont accusé l’armée chinoise de tenter de pirater les systèmes pour accéder aux données de recherche
Autres intérêts
  • Soutien aux FAC et aide militaire, petites entreprises, droit
 
 
Portrait - Christine Normandin
  • Membre du NDDN depuis 2021
Principaux intérêts

Droit, immigration et réfugiés

Élection à la chambre des communes
  • Élue pour la première fois en 2019
Antécédents professionnels
  • Obtention d’un baccalauréat ès sciences (sciences biomédicales) en 2006
  • Elle a été reçue avocate en 2015, elle se spécialise par la suite dans le droit international de la famille et dans les cas d’enlèvement d’enfants
  • Elle a siégé au conseil d’administration de l’École secondaire Marcellin-Champagnat et elle a été présidente de la Commission politique du Bloc québécois
  • Elle a été nommée bénévole de l’année 2018 par l’Association du Jeune Barreau de Montréal en raison des heures qu’elle a consacrées à aider les citoyens à se préparer aux audiences
Adhésion aux comités
  • Vice-présidente du Comité permanent de la défense nationale (2021-)
    • Membre du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la défense nationale
  • Vice-présidente du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (2020 2021-)
  • Ancien membre du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR)(2020)
Rôles politiques et parlementaires
  • Porte-parole du Bloc québécois en matière de défense nationale (2021-)
  • Leader parlementaire adjoint du Bloc québécois (2019-)
  • Porte-parole du Bloc québécois en matière d’immigration, de réfugiés et de citoyenneté (2019-2021)
Faits d’intérêt pour le CST
  • Comité sur les relations sino-canadiennes, mai 2021 : Elle est préoccupée par l’attitude plus laxiste du Canada que ses partenaires de la collectivité des cinq par rapport à Huawei
  • Travaux des subsides et ordres ministériels, février 2021 : Elle est préoccupée par la surveillance de masse du régime chinois et par les capacités de surveillance de Huawei
Autres intérêts
  • Droit, immigration et réfugiés, étudiants internationaux
 
 
Portrait - Todd Doherty
  • Membre du NDDN depuis 2021
Principaux intérêts

Anciens combattants et enjeux liés aux FAC

Élection à la chambre des communes
  • Élu pour la première fois en 2015
Antécédents professionnels
  • Il est un ancien cadre supérieur dans le domaine de l’aviation, et a été l’un des meilleurs spécialistes du développement des affaires dans le domaine de l’aviation
  • Il a encouragé les possibilités régionales, provinciales et nationales dans le domaine du transport de passagers, de fret et de tourisme
  • Il est propriétaire d’une petite entreprise
Adhésion aux comités
  • Membre du Comité permanent de la défense nationale (2021-)
  • Vice-président du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre depuis 2020
    • Membre du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre
  • Ancien vice-président du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités (2020)
  • Ancien vice-président du Comité permanent de pêches et océans (2017-2019)
Rôles politiques et parlementaires
  • Ministre adjoint du cabinet fantôme pour la défense nationale (2021-)
  • Conseiller spécial sur la santé mentale et le bien-être dans le cabinet fantôme (2020-)
  • Ancien porte-parole pour les transports et ancien porte-parole pour les pêches et les océans
  • Membre des Associations parlementaires Canada-Europe, Canada-Afrique, de l’OTAN, de ParlAmericas, du Groupe Canada de l’Union interparlementaire et des Groupes interparlementaires Canada–États-Unis, Canada-Allemagne, Canada-Irlande, Canada-Israël, Canada-Italie, Canada-Japon et de l’Association législative Canada-Chine (2020)
Faits d’intérêt pour le CST
  • RACC, 2020 : Il a prononcé un discours sur les relations sino-canadiennes en ce qui a trait au dossier de Michael Spavor et de Michael Kovrig. Il a demandé à ce que l’ambassadeur Barton témoigne devant le comité
Autres intérêts
  • Défense du projet de loi C-211, Loi concernant un cadre fédéral relatif à l’état de stress post-traumatique
  • Jeunes à risque, intervention en situation de crise, crise des opioïdes, santé mentale, anciens combattants, FAC
 
 
Portrait - Darren Fisher
  • Membre du NDDN depuis 2016
  • Secrétaire parlementaire du ministre des Aînés
Principaux intérêts

Développement économique, assurance-médicaments nationale, relations Canada-OTAN

Élection à la chambre des communes
  • Élu pour la première fois en 2015
Antécédents professionnels
  • Ancien propriétaire de petite entreprise et bénévole communautaire
  • Élu au Conseil régional d’Halifax en 2009 et 2012, et élu maire adjoint en 2014
Adhésion aux comités
  • Membre du Comité permanent de la défense nationale (2021-) et (2016- 2019)
  • Membre du Comité permanent de la sécurité publique et nationale (2021-)
  • Membres du Comité permanent sur la santé (2020- 2021)
  • Membre du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la défense nationale (2017-2019)
  • Membre du Comité permanent de la Chambre sur l’environnement et le développement durable (2016-2019)
Rôles politiques et parlementaires
  • Secrétaire parlementaire du ministre des Aînés(2021-)
  • Secrétaire parlementaire du ministre du Développement économique et des Langues officielles (2021)
  • Secrétaire parlementaire du ministre de la Santé (2019-2021)
  • Conseiller de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (2020)
  • Membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis et de l’Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni (2018-2019), entre autres
Faits d’intérêt pour le CST
  • NDDN, séance d’information du Commissaire du CST, mars 2017 : Il se préoccupe du fait que les partenaires de la collectivité des cinq pourraient ne pas protéger les données du Canada comme ils se sont engagés à la faire et qu’ils pourraient espionner les citoyens des autres membres de la collectivité
  • NDDN, participation du Canada à l’OTAN, janvier 2018 : On se demande si l’infrastructure canadienne et celle de l’OTAN sont protégées contre d’éventuelles compromissions de données et s’il est possible d’intervenir rapidement si survient une nouvelle cybermenace
Autres intérêts
  • Assurance-médicaments, problèmes environnementaux, santé mentale, alphabétisation et pauvreté
 
 
Portrait - Cheryl Gallant
  • Membre du NDDN depuis 2001
Principaux intérêts

Cybersécurité, Op IMPACT, BMD, la BFC Petawawa se trouve dans sa circonscription

Élection à la chambre des communes
  • Élue pour la première fois en 2000
Antécédents professionnels
  • B.Sc. en chimie de l’Université Western Ontario
  • Directrice administrative en chef d’une petite entreprise familiale et pratique professionnelle
  • Présidente de la Commission du développement du centre-ville de la Ville de Pembroke
  • Membre du Comité consultatif sur l’économie de Pembroke
  • Ancienne chercheuse en biochimie à l’Université de Toronto
Adhésion aux comités
  • Membre du Comité permanent de la défense nationale (2006-)
    • Ancienne vice-présidente du Comité permanent de la défense nationale (2016- 2017)
  • Ancienne membre du Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie (2014-2015)
Rôles politiques et parlementaires
  • Ancien leader parlementaire adjoint de l’opposition officielle
  • Membre de l’Association législative Canada-Chine (2021)
  • Directrice de l’Association parlementaire Canada-Afrique (2020-)
  • Ministre du cabinet fantôme responsable des anciens combattants et de l’Initiative de développement économique du nord de l’Ontario (2019-2020)
  • Vice-présidente de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (2006-)
  • Membre de plusieurs associations parlementaires, dont l’Association législative Canada-Chine, l’Association parlementaire Canada-Europe et la délégation canadienne de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
Faits d’intérêt pour le CST
  • La sécurité électronique est un sujet récurrent pour Mme Gallant. Voici certaines des questions les plus importantes dans ce domaine :
    • La cybersécurité du réseau électrique; l’OTAN et le NORAD et la cybersécurité, y compris l’IdO et l’intelligence artificielle; le recrutement d’experts en cybersécurité dans l’armée; la façon dont le CST collabore avec le secteur privé; le partage d’informations au sein de la collectivité des cinq; les cyberattaques de la Russie contre la Georgie
Autres intérêts
  • Op IMPACT, BFC Petawawa (dans sa circonscription), défense antimissile balistique, maintien de la paix
 
 
Portrait - Bryan May
  • Membre du NDDN depuis 2021
  • Secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale
Principaux intérêts

Anciens combattants, activisme communautaire

Élection à la chambre des communes
  • Égalité des genres, garde d’enfants abordable, égalité des races
Antécédents professionnels
  • B.A., Université de Waterloo
  • Membre de la haute direction de divers organismes sans but lucratif
  • Trésorier exécutif du Social Planning Council of Cambridge and North Dumfries
Adhésion aux comités
  • Membre du Comité permanent de la défense nationale (2021-)
    • Membre du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la défense nationale
  • Président du Comité permanent des anciens combattants (2020- 2021)
    • Président du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent des anciens combattants (2020-2021)
  • Membre du Comité permanent de liaison (2020-2021)
  • Membre du Comité permanent des ressources naturelles (2020- 2021)
  • Président du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (2015-2019)
Rôles politiques et parlementaires
  • Secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale (2021-)
  • Membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (2018-2019), du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (2018-2019), Groupe interparlementaire Canada-Irlande (2018-2019), Association législative Canada-Chine (2016-2017), entre autres.
Faits d’intérêt pour le CST
  • Aucun
Autres intérêts
  • Activisme communautaire, anciens combattants, parrain du projet de loi C-272, Loi modifiant la Loi sur le droit d’auteur : Le projet de loi C-272 redonne un peu de contrôle au consommateur et permettra aux provinces de créer leur propre loi sur le droit à la réparation. Ce projet de loi a franchi l’étape de la deuxième lecture en juin 2021.
 
 
Portrait - Glen Motz
  • Membre du NDDN depuis 2021
Principaux intérêts
  • Aînés, contrôle des armes à feu, soins de santé, criminalité en milieu rural
Élection à la chambre des communes
  • Élu pour la première élection en 2016 (élection partielle)
Antécédents professionnels
  • Il a fréquenté le Hillcrest Christian College
  • Il a commencé une carrière de policier au service de police de Medicine Hat
  • Il a reçu plusieurs prix, dont la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II
Adhésion aux comités
  • Membre du Comité permanent de la défense nationale (2021-)
  • Ancien membre du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR)(2020)
  • Membre du Comité permanent de la sécurité publique et nationale (2017-)
  • Ancien membre du Comité mixte permanent d’examen de la réglementation (2017)
Rôles politiques et parlementaires
  • Ministre adjoint du cabinet fantôme pour la sécurité publique et la protection civile (2019-2020)
  • Ancien membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, membre de la section canadienne de ParlAmericas, membre du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis, entre autres (2017-2018)
Faits d’intérêt pour le CST
  • INDU, mai 2020 : Témoignage du CST
    • Il s’intéresse au niveau de fraude et au Centre antifraude du Canada
    • Il a posé à Scott Jones une question au sujet des travailleurs de la santé de première ligne qui sont la cible de cyberattaques frauduleuses pendant la pandémie de COVID-19
    • Il a interrogé Scott Jones au sujet du vol de la propriété intellectuelle par cyberattaques et espionnage
    • Il s’intéresse aux auteurs de menace parrainés par la Chine et aux activités appuyées par des États étrangers
Autres intérêts
  • Application de la loi, criminalité en milieu rural, personnes âgées, contrôle des armes à feu, soins de santé
 
 
Portrait - Lindsay Mathyssen
  • Membre du NDDN depuis 2021
Principaux intérêts

Égalité raciale, services de garde abordables, égalité des sexes

Élection à la chambre des communes
  • Élue pour la première fois en 2019
Antécédents professionnels
  • Elle a étudié l’anglais et les sciences politiques à l’Université Queen’s
  • Elle a étudié la gestion sans but lucratif à l’Université Western
  • Elle a occupé divers postes d’adjoint pour quatre députés au cours des 11 dernières années
  • Elle succède à sa mère, Irene Mathyssen, qui prend sa retraite après avoir servi sur la Colline du Parlement pendant 12 ans
Adhésion aux comités
  • Membre du Comité permanent de la défense nationale (2021-)
    • Membre du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la défense nationale
  • Membre du Comité permanent de la condition féminine (2020-2021)
    • Membre du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la condition féminine (2020-2021)
  • Membre du Sous-comité des affaires émanant des députés du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (2020-2021)
Rôles politiques et parlementaires
  • Porte-parole adjointe pour les femmes et l’égalité des genres (2021-)
  • Porte-parole du Nouveau Parti démocratique pour la défense nationale (2021-)
  • Leader parlementaire adjoint du NPD (2021-)
  • Membre de l’exécutif du Groupe canadien de l’Union interparlementaire (2020-)
  • Membre du Groupe interparlementaire Canada-Israël, section canadienne du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis de l’Association parlementaire du Commonwealth (2021-)
Faits d’intérêt pour le CST
  • Aucun
Autres intérêts
  • Égalité des genres, garde d’enfants abordable, égalité des races
 
 
Portrait - Jennifer O’connell
  • Membre du NDDN depuis 20
  • Secrétaire parlementaire du ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités
Principaux intérêts

Investissements dans l’infrastructure, changements climatiques, services de garde d’enfants abordables

Élection à la chambre des communes
  • Élue pour la première fois en 2015
Antécédents professionnels
  • Études en sciences politiques à l’Université de Toronto
  • Elle a travaillé dans un cabinet d’avocats spécialisé en droit du travail
  • Elle a été conseillère municipale, conseillère régionale et mairesse adjointe à Pickering
Adhésion aux comités
  • Membre du Comité permanent de la défense nationale (2021-)
  • Membre du Comité permanent sur la santé (2021)
  • Membre du Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (2021)
  • Membre du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (2020-2021)
  • Membre du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent des finances (2017-2018)
  • Membre du Comité permanent sur les finances (2016- 2018)
Rôles politiques et parlementaires
  • Secrétaire parlementaire du ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités (2021-)
  • Secrétaire parlementaire du ministre de la Santé (2021)
  • Secrétaire parlementaire du ministre des Finances (2018-2019)
  • Ancien membre de l’Association parlementaire Canada-Europe, de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, de la délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, entre autres.
Faits d’intérêt pour le CST
  • Période des questions, mai 2021 En ce qui a trait aux deux scientifiques chinois qui ont été renvoyés du Laboratoire national de microbiologie, O’Connell a donné l’assurance que le Canada prend très au sérieux les menaces à la sécurité de la recherche et à la propriété intellectuelle
  • Débat à la Chambre, pétitions, octobre 2020 : Elle s’inquiète de la présence de télécommunications de la compagnie Huawei au Canada et de la façon dont cela affectera les relations entre le Canada et ses alliés de la collectivité des cinq
    • Elle s’inquiète de l’indépendance du Canada et du fait que le gouvernement chinois a accès au renseignement canadien au moyen des réseaux de Huawei
Autres intérêts
  • Services de garde abordables, investissements dans les infrastructures, changements climatiques
 
 
Portrait - Yves Robillard
  • Membre du NDDN depuis 2017
Principaux intérêts

Sécurité dans l’Arctique, OTAN, Russie et Ukraine, anciens combattants

Élection à la chambre des communes
  • Élu pour la première fois en 2015.
Antécédents professionnels
  • Ancien professeur
  • Ancien chef de cabinet du président de l’Assemblée nationale du Québec
  • Ancien commandant de l’escadron 21 de la Réserve de l’Aviation royale canadienne
  • Ancien chef du personnel du camp des cadets de l’air de la base militaire de Bagotville
Adhésion aux comités
  • Membre du Comité permanent de la défense nationale (2017-)
  • Membre du Comité permanent des anciens combattants (2020-)
  • Ancien membre du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord (2018-2019)
  • Ancien membre du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (2016-2018)
Rôles politiques et parlementaires
  • Ancien membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (2016-2019)
  • Ancien membre du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (2017)
Faits d’intérêt pour le CST
  • NDDN, février 2019 : Pendant le témoignage de la chef Shelly Bruce devant le NDDN, il a demandé ce que faisait le CST pour « protéger les élections »
  • NDDN, novembre 2018 : Pendant le témoignage de la chef Shelly Bruce, il a demandé en quoi le CST « allait jouer un rôle prépondérant par rapport au Centre pour la cybersécurité »
  • NDDN, mars 2017 : Pendant le témoignage du BCCST, il a posé une question sur le bilinguisme au CST
Autres intérêts
  • Au NDDN, il a posé des questions sur la sécurité dans l’Arctique, le rôle du Canada au sein de l’OTAN, la guerre hybride, le maintien de la paix et les actions de la Russie en Ukraine
  • Affaires autochtones, relations internationales, aînés, anciens combattants
 
 
Portrait - Sven Spengemann
  • Membre du NDDN depuis 2016
Principaux intérêts

Irak, sécurité des FAC, sécurité publique, atténuation des cybermenaces

Élection à la chambre des communes
  • Élu pour la première fois en 2015.
Antécédents professionnels
  • Obtenu un baccalauréat en droit de la Osgoode Hall Law School
  • Doctorat de la Harvard Law School (SJD)
  • Il a travaillé comme analyste principal des politiques au Bureau du Conseil privé.
  • Il a été haut fonctionnaire de l’ONU à Bagdad dans le cadre de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Irak. En Irak, il a négocié des protocoles opérationnels avec les forces de la coalition américaine pour assurer la sécurité et le soutien opérationnel et médical de la mission des Nations Unies.
  • Il a dirigé une équipe d’experts internationaux et iraquiens pour aider le Parlement iraquien et le gouvernement régional du Kurdistan dans le cadre de réformes constitutionnelles et législatives.
Adhésion aux comités
  • Membre du Comité permanent de la défense nationale (2021-)
  • Président du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (2020-)
    • Président du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (2021-)
  • Membre du Comité permanent de liaison (2021-)
  • Membre du Comité permanent de la sécurité publique et nationale (2016-2019)
Rôles politiques et parlementaires
  • Coprésident de l’Association parlementaire Canada-Afrique (2020-)
  • Membre de l’exécutif du Groupe canadien de l’Union interparlementaire (2020-)
  • Membre de l’Association législative Canada-Chine, du Groupe interparlementaire Canada-Allemagne, du Groupe interparlementaire Canada-Israël, de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis, entre autres
Faits d’intérêt pour le CST
  • Il est en faveur du projet de loi C-59. En avril 2018, il a beaucoup parlé de clarifier l’objectif et l’importance du projet de loi auprès des autres députés.
  • Janvier 2019 : Il est préoccupé de la cyberfraude financière et se demande si le gouvernement peut en faire plus pour examiner cette question plus en profondeur.
  • Il prend la parole à plusieurs reprises pour indiquer qu’il est important que les petites entreprises qui se prévalent des services du CCC établissent une bonne infrastructure de cybersécurité.
  • Septembre 2018 : Il a posé de nombreuses questions sur l’état des relations entre la Russie et la Chine et sur les intérêts géopolitiques de la Chine.
  • Mai 2016 : Question sur les pouvoirs du CST en matière de collecte de renseignements sur un individu qui détient une double citoyenneté.
Autres intérêts
  • Droits de la personne, égalité des sexes, missions de l’ONU, cadre institutionnel, relations entre la Chine et la Russie
 
 

Mandat

Le NDDN étudie les lois, les activités et les dépenses du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes. Il examine également le contexte de la sécurité nationale, continentale et internationale.

Témoignages

  • 2 novembre 2020 : Le CST a témoigné aux côtés du ministre de la Défense nationale et d’autres hauts fonctionnaires pour parler du Budget principal des dépenses de 2020-2021
  • 11 mars 2020 : Le CST a témoigné aux côtés du ministre de la Défense et d’autres hauts fonctionnaires pour parler du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2019-2020

Études clés

  • Activités et réunions dignes de mention :
    • Séance d’information du commissaire du Centre de la sécurité des télécommunications (mars 2017)
    • Séance d’information sur les activités en cours du Centre de la sécurité des télécommunications (mai 2016)
  • Études des dernières années :
    • Lutter contre l’inconduite sexuelle dans les Forces armées canadiennes
    • Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les opérations des Forces armées canadiennes
    • Diversité au sein des Forces armées canadiennes
    • Contributions du Canada aux opérations internationales de maintien de la paix
    • La crise en Ukraine

Réunions précédentes (séance en cours)

Mercredi, 15 décembre 2021 : Élection du président

L’honorable John McKay (PLC) a été élu président. L’honorable Kerry-Lynne D. Findlay (PCC) est élue première vice-présidente; Christine Normandin (BQ) est élue deuxième vice-présidente

 
 

Lettre de mandat

1. Selon la lettre de mandat, le gouvernement du Canada dispose-t-il des outils appropriés pour intervenir efficacement et contrer l’augmentation des cybermenaces?
  • Dans ma lettre de mandat, le premier ministre a précisé trois priorités en matière de cybersécurité pour faire face à l’environnement de menaces qui évolue sans cesse.
  • L’une de ces priorités était de veiller à ce que le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) soit en mesure de diriger l’intervention nationale face aux risques de cybersécurité et aux cybermenaces qui évoluent rapidement, y compris en s’assurant qu’il dispose des ressources requises.
  • Avec les ressources adéquates, le CST peut réduire la menace et renforcer ses cyberdéfenses en élevant la barre, en répondant à des incidents (moins nombreux) et en assurant la reprise des activités.
2. Selon la lettre de mandat, quels progrès seront réalisés dans le cadre de la Stratégie nationale de cybersécurité?
  • Dans la lettre de mandat, le renouvellement de la Stratégie nationale de cybersécurité a été confié à mon ministère ainsi qu’aux ministres de la Sécurité publique, des Affaires étrangères, de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie et à d’autres ministres concernés.
  • Cette stratégie renouvelée décrira le plan à long terme du Canada pour protéger la sécurité nationale et l’économie, dissuader les auteurs de cybermenaces et promouvoir un comportement international basé sur les normes dans le cyberespace.
  • Comme il est indiqué dans la lettre de mandat, je m’efforcerai également de continuer à faire progresser le Plan d’action national en matière de cybersécurité.
  • Cela permettra au Canada de mieux se positionner pour faire face aux risques de cybersécurité urgents et immédiats et pour assurer la sécurité et l’intégrité des systèmes essentiels du Canada.

Ingérence étrangère

3. Il y a eu des allégations d’ingérence étrangère visant des candidats du Parti conservateur du Canada. Que fait-on pour protéger les députés?
  • Au cours des élections de 2021, le gouvernement du Canada n’a pas détecté d’ingérence étrangère parrainée par un État qui menaçait la capacité du Canada de tenir des élections libres et équitables, et qui aurait justifié une communication publique, comme l’a déterminé le comité conformément au Protocole public en cas d’incident électoral majeur.
  • Nous sommes au courant de cette protection, mais le Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections et ses membres ne peuvent pas divulguer la nature précise de leurs enquêtes pour des raisons de sécurité nationale.
  • Le gouvernement du Canada demeure vigilant, mène des enquêtes approfondies sur des questions potentielles d’ingérence étrangère et prendra les mesures appropriées pour contrer les menaces qui pèsent sur les institutions démocratiques du Canada, au besoin.
4. Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, est-ce que des changements ont été observés dans les cyberintrusions ou les tentatives d’intrusion de la part d’auteurs parrainés par un État étranger?
  • Le CST continue de conseiller le gouvernement au sujet des cybermenaces et des incidents.
  • La majorité des activités malveillantes que le CST a observées pendant la pandémie de COVID-19 sont de nature criminelle, et le CST travaille avec les partenaires concernés pour s’attaquer à ces activités. Par exemple, le CST a publié des alertes et des conseils en matière de cybersécurité au sujet des campagnes d’hameçonnage liées à la COVID-19.
  • Le CST estime que les organismes de renseignement étrangers continueront presque certainement d’utiliser leurs cybercapacités pour recueillir des renseignements liés à la recherche médicale et à la propriété intellectuelle liées à la COVID-19. La propriété intellectuelle, particulièrement en ce qui concerne la mise au point de vaccins, les traitements, les tests de dépistage de la COVID-19 et les appareils médicaux, comme les respirateurs ou l’équipement de protection individuelle, offrirait des avantages sur le plan de la santé publique, de l’économie et de la sécurité nationale.
  • L’adoption de pratiques exemplaires en matière de cybersécurité contribue grandement à atténuer les risques d’exploitation par tout type d’auteur de cybermenaces.
5. Est-ce que les auteurs de menace parrainés par la Chine ou la Russie tentent de perturber les infrastructures essentielles du Canada?
  • Le CST juge que les programmes parrainés par la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord posent une menace pour le Canada.
  • Le CST juge également qu’il est très probable que des auteurs de menace parrainés par des États tentent de développer des capacités qui perturberaient les infrastructures essentielles, comme l’approvisionnement en électricité.
  • Ces auteurs de menace peuvent aussi continuer à cibler les infrastructures essentielles nationales pour recueillir de l’information, pour préparer une activité future ou encore pour mettre leurs victimes dans l’embarras.
  • Mais le CST croit qu’il est peu probable que les auteurs de cybermenaces perturbent les infrastructures essentielles ou leur nuisent en l’absence d’hostilités.
  • L’adoption de pratiques exemplaires en matière de cybersécurité contribue grandement à atténuer les risques d’exploitation par tout type d’auteur de cybermenaces.
6. Est-ce que des auteurs parrainés par des États ont accru leurs activités d’espionnage commercial sur des organismes canadiens?
  • Les auteurs parrainés par des États continueront certainement de mener des activités d’espionnage contre des entreprises, des universités ou des organisations gouvernementales au Canada pour voler de la propriété intellectuelle ou des renseignements exclusifs.
  • Les auteurs de cybermenaces parrainés par des États continueront de cibler la propriété intellectuelle liée à la lutte contre la COVID-19 afin d’appuyer leurs interventions nationales en matière de santé ou de permettre à leurs propres entreprises de reproduire illégalement des produits.
  • L’adoption de pratiques exemplaires en matière de cybersécurité contribue grandement à atténuer les risques d’exploitation par tout auteur de cybermenaces.
7. L’Évaluation des cybermenaces nationales signale plus particulièrement les activités parrainées par la Chine et la Russie, de même que par quelques autres pays. Que fait le CST pour protéger les réseaux du gouvernement du Canada contre ces menaces?
  • Le CST est l’organe chargé de fournir des conseils et ressources centralisés aux dirigeants du gouvernement en ce qui concerne les questions opérationnelles de cybersécurité, y compris la gestion des incidents, la connaissance de la situation et les conseils et avis techniques.
  • Le CST défend les systèmes informatiques du gouvernement du Canada et intervient en cas de menaces et d’incidents importants en matière de cybersécurité afin de réduire et d’atténuer les préjudices.
  • Le CST est une ressource centralisée à laquelle les divers ministères du gouvernement du Canada peuvent avoir recours pour recevoir du soutien fonctionnel.

Cybersécurité

8. Quel soutien le CST ou son Centre pour la cybersécurité a-t-il fourni à Affaires mondiales Canada pour contrer les récentes cyberattaques sur son réseau?
  • Les partenaires du gouvernement du Canada collaborent pour répondre à ce récent cyberincident.
  • À l’heure actuelle, rien n’indique que d’autres ministères du gouvernement ont été touchés par cet incident.
  • Comme cette enquête est en cours, je ne peux pas en dire davantage sur l’incident.
  • Il y a des systèmes et des outils en place pour surveiller, détecter et analyser les menaces potentielles et pour prendre des mesures actives afin de neutraliser les menaces et y faire face, le cas échéant.
9. Quel soutien le CST a-t-il fourni à Terre-Neuve en réponse à la cyberattaque?
  • Le CST et son Centre canadien pour la cybersécurité travaillent en étroite collaboration avec les partenaires fédéraux et les autorités de la province de Terre-Neuve-et-Labrador pour les aider à intervenir dans la résolution du cyberincident.
  • Les responsables du Centre pour la cybersécurité sont en contact avec les autorités provinciales depuis le début et ont offert du soutien et des services d’atténuation.
  • La GRC a également confirmé qu’elle a lancé une enquête criminelle qui fait appel à des unités spécialisées en cybermenaces.
  • Comme cette enquête est en cours, je ne peux pas en dire davantage sur l’incident.

Rapport d’évaluation des cybermenaces nationales

10. Qu’est-ce que le rapport d’évaluation des cybermenaces nationales ? Quels renseignements y sont fournis?
  • Le 18 novembre, le Centre pour la cybersécurité a publié l’Évaluation des cybermenaces nationales de 2020, une mise à jour de son rapport précédent publié en 2018.
  • Le rapport d’évaluation des cybermenaces nationales de 2020 est une mise à jour du rapport de 2018 et comprend une analyse des années dans l’intervalle et des prévisions jusqu’à 2022.
  • Les principaux avis du rapport d’évaluation proviennent de diverses sources classifiées ou non classifiées Ces avis sont fondés sur les connaissances spécialisées en matière de cybersécurité du Centre canadien pour la cybersécurité et sur les connaissances précieuses acquises par le CST sur l’état des cybermenaces dans le monde lorsqu’il réalise ses activités de renseignement étranger.
11. Quelles sont les principales préoccupations et observations formulées dans le rapport?
  • L’Évaluation nationale des cybermenaces de 2020 fait état de quatre principales observations :
    • Premièrement, la cybercriminalité est la menace la plus susceptible d’avoir des répercussions sur les Canadiens aujourd’hui et dans les années à venir.
    • Deuxièmement, souvent la réussite des cybercriminels s’appuie sur le fait qu’ils savent exploiter les comportements humains et sociaux.
    • Troisièmement, les rançongiciels dirigés contre le Canada continueront presque certainement de cibler les grandes entreprises et les fournisseurs d’infrastructures essentielles.
    • Pour terminer, la cybercriminalité est la principale menace alors que les programmes de cyberopérations parrainés par un État, notamment la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l’Iran, représentent des menaces stratégiques pour le Canada.

HUAWEI et la technologie 5G

12. Nos partenaires de la collectivité des cinq ont pris la décision concernant Huawei et ses réseaux 5 G. Quand le Canada prendra-t-il une décision sur Huawei?
  • Nous ne pouvons pas émettre de commentaires sur des entreprises en particulier, cela dit, le gouvernement a effectué un examen des nouvelles technologies liées à la 5G et des éléments à considérer sur le plan de la sécurité et de l’économie.
  • Comme l’a indiqué le premier ministre, une décision sera prise dans la foulée de l’examen sur la sécurité de la technologie 5G prochainement.
  • Nous poursuivons nos efforts avec nos partenaires et d’autres organismes afin d’atténuer les risques découlant de l’équipement et de services désignés, y compris ceux de Huawei, que l’on utilise dans les réseaux canadiens de télécommunications 3G, 4G et LTE.
13. Le CST a-t-il des préoccupations au sujet de l’application de médias sociaux Tik Tok ou WeChat?
  • Le Centre pour la cybersécurité du CST n’est pas un organisme de réglementation et ne peut pas ni approuver ni interdire les applications de médias sociaux.
  • Il est important que les Canadiens adoptent les bonnes pratiques de cybersécurité que publie le CST sur le site Web cyber.gc.ca.

Activités du cst et la COVID-19

14. Que fait le gouvernement pour contrer la désinformation au sujet de la COVID-19?
  • Les auteurs de cybermenaces utilisent de faux sites Web, qui imitent ceux des organismes de santé ou des ministères du gouvernement pour diffuser de fausses informations ou frauder les Canadiens.
  • Le CST intervient en aidant à repérer et à supprimer ce genre de sites Web malveillants.
  • De concert avec ses partenaires de l’industrie, le CST a contribué au retrait de plus de 10 000 sites ou adresses électroniques frauduleux, y compris ceux qui prétendent provenir de l’Agence de la santé publique et l’Agence du revenu du Canada.
  • Le CST continue également de fournir des renseignements étrangers essentiels pour orienter les décisions du Canada par rapport à la COVID-19.
15. Le CST a-t-il eu à composer avec des compromissions dans nos propres organismes de recherche?
  • Le CST est au courant d’incidents liés à des menaces malveillantes visant des organismes canadiens de recherche en santé et continue d’offrir un soutien en matière de cybersécurité et de communiquer tout renseignement sur les menaces afin de limiter les répercussions potentielles sur les organismes ciblés.
  • Le CST recommande que tous les organismes canadiens de santé et de recherche demeurent vigilants et appliquent les pratiques exemplaires en matière de cybersécurité, notamment la surveillance des journaux du réseau, la vigilance par rapport aux courriels et aux appels suspects et l’application de correctifs sur les serveurs et les systèmes essentiels pour toutes les vulnérabilités de sécurité connues.
  • Bien que le CST ne puisse pas commenter des incidents précis, il collabore avec les secteurs canadiens des soins de santé et de la recherche, ainsi qu’avec d’autres partenaires et industries, le cas échéant.
16. Qu’est-ce que le CST a fait précisément pour réduire les risques de compromissions des efforts canadiens de recherche et de développement, notamment des efforts précis déployés pour protéger les universités canadiennes, les ministères scientifiques du GC et le secteur privé?
  • Le CST, en collaboration avec le SCRS, continue de collaborer avec toutes ces entités pour fournir des séances d’information sur les menaces. Le CST, par l’entremise du Centre pour la cybersécurité, a publié des mesures de protection pratiques que les organisations peuvent mettre en oeuvre de façon préventive. Tout cela est disponible en ligne. Cela s’ajoute aux alertes et aux avis publiés régulièrement pour attirer l’attention sur des vulnérabilités ou problèmes de sécurité.
  • De plus, lorsque le CST a été témoin de cyberactivités malveillantes à l’étranger, il a non seulement alerté les victimes et contribué à la reprise de leurs activités, mais il a aussi, en collaboration avec des partenaires du gouvernement et ses alliés, établi publiquement l’imputabilité de cette activité, comme ce qui s’est passé l’an dernier.
  • Plus récemment, le CST a travaillé avec Innovation, Sciences et Développement économique (ISDE) pour évaluer la posture de cybersécurité des bénéficiaires de fonds stratégiques pour l’innovation, mais il est important de noter que tous les conseils et les avis sont publics et que toutes les organisations canadiennes y ont accès.

Questions générales sur le CST

17. Comment la Loi sur le Centre de la sécurité des télécommunications a-t-elle modifié les pouvoirs du CST?
  • La Loi sur le Centre de la sécurité des télécommunications a conféré au CST de nouveaux pouvoirs dont il a besoin pour suivre l’évolution rapide de la technologie. Ces nouveaux pouvoirs permettent au CST de travailler de façon plus efficace et proactive pour protéger le Canada et les Canadiens.
  • Le CST est maintenant en mesure, sur demande, de déployer ses services de cyberdéfense pour protéger l’infrastructure essentielle du Canada et autres systèmes importants désignés par le ministre de la Défense nationale comme étant importants pour le gouvernement du Canada.
  • De plus, le CST est maintenant autorisé à mener des cyberopérations défensives et actives à l’étranger pour protéger les Canadiens et les intérêts du Canada.
  • Parallèlement, le CST est également assujetti à un régime renforcé de surveillance et de redditions de comptes pour assurer la protection de la vie privée des Canadiens.
18. Quelles sont les responsabilités du Centre pour la cybersécurité?
  • Créé en 2018 sous l’égide du CST, le Centre canadien pour la cybersécurité regroupe sous un même toit les principales unités opérationnelles de cybersécurité du gouvernement du Canada. En tant que source unifiée de conseils d’experts et d’orientation, le Centre pour la cybersécurité dirige l’intervention du gouvernement en cas de cyberincidents.
  • Le Centre pour la cybersécurité collabore également avec le reste du gouvernement, le secteur privé et le milieu universitaire pour renforcer la cyberrésilience du Canada.
  • Grâce au Centre pour la cybersécurité, les Canadiens disposent désormais d’une ressource claire et fiable en matière de cybersécurité.
 

Ligne de réponse aux médias

  • En tant qu’organisme national de cybersécurité et de renseignement électromagnétique étranger du Canada, le CST possède des capacités techniques et opérationnelles uniques.
  • La Loi sur le Centre de la sécurité des télécommunications (ci-après la Loi sur le CST) énonce cinq aspects du mandat du CST, soit la cybersécurité et l’assurance de l’information, le renseignement étranger, les cyberopérations défensives, les cyberopérations actives et l’assistance technique et opérationnelle. Notre expertise technique sert à réaliser les cinq aspects de notre mandat. Notre objectif est d’assurer la sécurité des Canadiens.
  • Le programme de renseignement électromagnétique étranger du CST fournit aux hauts décideurs du Canada un aperçu des activités, des motifs, des capacités et des intentions d’adversaires étrangers et leur permet de se préparer sur la scène internationale et d’intervenir dans le cadre de divers événements mondiaux.
  • Les rapports de renseignement du CST permettent aussi de communiquer les activités étatiques hostiles et la Loi sur le CST permet au CST de prêter assistance au ministère de la Défense nationale et aux Forces armées canadiennes.
  • Nous appuyons les opérations militaires canadiennes et protégeons les forces déployées à l’étranger au moyen de cybertechniques avancées. Par exemple, le CST pourrait protéger les Forces canadiennes en perturbant la capacité d’un adversaire de communiquer ou en fournissant des renseignements sur une menace imminente.
  • La Loi sur le CST donne au CST le pouvoir légal de mener des cyberopérations pour perturber les menaces à l’étranger qui visent le Canada. Parmi ces cyberopérations, il y a les cyberopérations actives qui visent à dégrader, à perturber, à contrer ou à entraver les capacités, les intentions ou les activités d’individus, d’États et d’organisations à l’étranger.
  • S’il existe des motifs raisonnables de croire qu’un État ou un auteur étranger constitue une menace à la sécurité du Canada ou des forces militaires canadiennes, nous sommes prêts à prendre les mesures appropriées pour contrer la menace.
  • Nous continuons de fournir au gouvernement du Canada l’information la plus complète possible sur les priorités du Canada en matière de renseignement, ce qui contribue directement à la sécurité et à la prospérité des Canadiens.
 
  • En tant qu’organisme national de cybersécurité et de renseignement électromagnétique étranger, le CST possède des capacités techniques et opérationnelles uniques. La Loi sur le CST prévoit des pouvoirs qui nous permettent de fournir une assistance technique et opérationnelle au ministère de la Défense nationale et aux Forces armées canadiennes (FAC).
  • Le CST est autorisé à aider les FAC dans le cadre de missions militaires autorisées par le gouvernement, comme l’opération UNIFIER. Ce soutien comprend l’échange de renseignements, la cybersécurité et les cyberopérations.
  • Bien qu’il ne soit pas possible de parler d’opérations précises, il est possible d’indiquer que le CST réalise avec fiabilité sa mission et travaille avec les militaires à l’appui de l’Ukraine.
  • Ce soutien accru aidera l’Ukraine à renforcer sa sécurité et sa capacité à se défendre contre divers types de menaces.
 
  • La cybersécurité est l’un des défis économiques et de sécurité nationale les plus importants auxquels les pays sont confrontés.
  • Le Canada s’engage à promouvoir un cyberespace libre, ouvert et sécuritaire à l’échelle internationale et à le protéger.
  • Chaque jour, le gouvernement du Canada fait face à des menaces et des risques continus et persistants pour la cybersécurité.
  • Les cybermenaces peuvent résulter de vulnérabilités touchant un système ou une application, ou d’attaques délibérées, persistantes et ciblées d’auteurs externes pour obtenir l’accès à l’information.
  • Le CST et son Centre canadien pour la cybersécurité sont déterminés à travailler avec leurs partenaires nationaux et internationaux en matière de sécurité et de renseignement pour maintenir une utilisation ouverte, fiable et sécuritaire du cyberespace.
  • Le mercredi 19 janvier 2022, le Centre pour la cybersécurité du CST a publié un bulletin sur les cybermenaces exhortant les exploitants des infrastructures essentielles du Canada à prendre conscience des activités de cybermenace connues qui sont parrainées par la Russie et à prendre des mesures d’atténuation contre celles-ci.
    • Le plus récent bulletin sur la cybersécurité du CST est un avis préventif à l’intention des exploitants d’infrastructures essentielles du Canada qui les exhorte à renforcer leur vigilance et à mener des activités préventives de surveillance des réseaux et à prendre des mesures d’atténuation.
    • De plus, il vise à accroître la sensibilisation et à attirer davantage l’attention sur les activités de cybermenace connues perpétrées par la Russie, y compris les tactiques, techniques et procédures pour cibler les technologies de l’information et les opérations.
  • Le Centre pour la cybersécurité a publié un avis le 17 janvier 2022 pour indiquer que le maliciel Wiper sert à cibler des organisations ukrainiennes.
S’il est question de la date de diffusion du bulletin sur les menaces et du cyberincident à Affaires mondiales Canada :
  • Les cybermenaces surviennent continuellement. Le CST publie régulièrement des bulletins sur les menaces à la sécurité et des alertes de cybersécurité. Le bulletin sur la cybersécurité publié le 19 janvier par le CST faisait suite à des bulletins similaires publiés par des partenaires américains et britanniques qui visaient à faire comprendre les cybermenaces contre les infrastructures essentielles et à fournir des mesures d’atténuation.
Article de la CBC News : Anand meets with Ukraine’s defence minister as country braces for possible invasion (en anglais seulement)

31 janvier 2022

La ministre de la Défense nationale, Anita Anand, a obtenu une évaluation à jour des besoins militaires de l’Ukraine lors d’une réunion avec le ministre de la Défense du pays assiégé lundi.

L’Ukraine semble lui avoir donné une évaluation claire de ses besoins. Anand dit qu’elle doit présenter cette liste au Cabinet.

« Il serait prudent, compte tenu de la situation très intense et délicate en matière de sécurité à l’heure actuelle, d’en discuter d’abord avec mes homologues du Cabinet et avec le premier ministre, a déclaré M. Anand.

M. Anand a déclaré que, bien qu’elle ne puisse pas entrer dans les détails, elle et M. Reznikov « ont discuté de la cybersécurité en particulier et de l’importance de s’assurer que les réseaux sont sécurisés ».

Le gouvernement ukrainien a récemment été la cible d’une cyberattaque massive. Le plan d’aide actuel du Canada comprend une promesse de faire profiter à l’Ukraine du savoir-faire spécialisé du Centre de la sécurité des télécommunications, l’organisme de renseignement électromagnétique et de cybersécurité du Canada.

Affaires mondiales Canada a également été la cible d’une cyberattaque massive la semaine dernière, pendant que la ministre des Affaires étrangères, Melanie Joly, participait à des rencontres diplomatiques en Ukraine. Les fonctionnaires fédéraux n’ont pas accusé la Russie ni les pirates informatiques privés soutenus par Moscou.

Mme Anand, la ministre responsable du CST, n’était pas prête à jeter le blâme sur qui que ce soit lorsqu’on lui a posé la question lundi, mais elle a dit qu’elle demeurait préoccupée par les cyberdéfenses du Canada.

Article du Toronto star - Ottawa debating sending more troops to eastern Europe and weapons to Ukraine (en anglais seulement)

31 janvier 2022

Le gouvernement libéral a dit qu’il examinait la demande de l’Ukraine d’envoyer plus d’argent et d’armes et qu’il envisageait de déployer plus de troupes dans le cadre des opérations de l’OTAN en Europe de l’Est.

La ministre de la Défense nationale, Anita Anand, a déclaré à des journalistes en Ukraine : « Nous envisageons certainement de fournir un soutien supplémentaire à cet égard. Les décisions sont en voie d’être prises ». Mme Anand a déclaré que le Cabinet examinait la demande d’armes du gouvernement ukrainien. « Cette question n’est pas exclue, » a-t-elle dit. « Nous continuerons de surveiller l’évolution et la fluidité de la situation et de prendre des décisions en conséquence. » Mme Anand a souligné que l’Ukraine a reconnu l’importance de la mission de formation du Canada, et son chef, le lieutenant-colonel Luc Gilbert, a dit que l’Ukraine en veut davantage.

Lundi, elle a déclaré que ses entretiens avec le ministre de la Défense de l’Ukraine, Oleksii Reznikov, « ont porté plus précisément sur la cybersécurité et l’importance de s’assurer de la sécurité des réseaux informatiques ».

La semaine dernière, le premier ministre Trudeau a offert à l’Ukraine du renseignement et du soutien en cybersécurité.

Un porte-parole du Centre de la sécurité des télécommunications, l’organisme de renseignement étranger du Canada, a déclaré que le CST a des « capacités techniques et opérationnelles uniques » et qu’il détient le pouvoir légal d’aider les Forces canadiennes en lui fournissant une «  assistance technique et opérationnelle » à l’appui de missions militaires, comme l’opération UNIFIER, la mission en Ukraine.

« Cette assistance prévoit l’échange de renseignements, la cybersécurité et les cyberopérations », a déclaré le porte-parole du CST, Evan Koronewski, en refusant toutefois de donner de plus amples détails. « Ce soutien accru aidera l’Ukraine à renforcer sa sécurité et sa capacité de se défendre contre une multitude de menaces. »

Déclarations de l’opposition sur le soutien du Canada à l’Ukraine

  • Le Parti conservateur du Canada continue de critiquer la réponse du Canada à l’appel à l’aide lancé par l’Ukraine. Il soutient que le gouvernement devrait fournir des armes létales, et la contribution à ce jour est inadéquate. Le chef de l’opposition, Erin O’Toole, a demandé si le Canada était un ami et un allié de l’Ukraine et a dit que le pays manquait à l’appel.
  • Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, s’est opposé à l’envoi d’armes en Ukraine et s’est concentré sur le bilan humanitaire des actions de la Russie à ce jour. M. Singh a déclaré à la Chambre des communes que le Canada devrait concentrer ses efforts sur la diplomatie et « l’aide non létale ». Le carnage doit être évité grâce à la pression internationale et à des sanctions plus sévères. »
  • Le Bloc québécois a dit que le Canada ne faisait rien d’autre que « crier au loup » et ne cherchait pas à nouer le dialogue directement avec le président russe Vladimir Poutine.

Incident survenu à Affaires mondiales Canada :

  • Le 24 janvier, le Bureau du dirigeant principal de l’information au Secrétariat du Conseil du Trésor (DPI-SCT) et Services partagés Canada (SPC) ont confirmé qu’ils travaillent avec des partenaires du gouvernement du Canada, dont le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et son Centre pour la cybersécurité, pour remédier au récent cyberincident visant Affaires mondiales Canada.
  • Le cyberincident a été détecté le 19 janvier, après quoi des mesures d’atténuation ont été prises.
  • Actuellement, les services essentiels offerts par Affaires mondiales Canada aux Canadiens fonctionnent. L’accès à un nombre très limité de services Internet demeure restreint en raison des mesures d’atténuation prises. Les travaux de rétablissement se poursuivent.
  • À l’heure actuelle, rien n’indique que d’autres ministères ont été touchés par cet incident.
  • Des systèmes et des outils sont en place pour surveiller et détecter les menaces potentielles de même que pour faire enquête sur ces menaces et prendre des mesures actives afin de contrer et neutraliser ces menaces lorsqu’elles surviennent.
  • Cette enquête est en cours. Pour des motifs de nature opérationnelle, il est impossible de donner plus de détails.
  • Nos équipes d’intervention en cas d’incident et de cyberdéfense travaillent en permanence pour repérer les compromissions et informer les éventuelles victimes au sein du gouvernement fédéral et des infrastructures essentielles du Canada. À la suite d’un cyberincident, l’équipe d’intervention prodigue des conseils et du soutien pour contenir la menace et atténuer les dommages potentiels.
  • Nous évaluons constamment les mesures visant à protéger les Canadiens et nos infrastructures essentielles contre les menaces électroniques, le piratage et le cyberespionnage. Nous encourageons tous les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux à mettre en œuvre les pratiques exemplaires en matière de cybersécurité.

Ébauche de déclaration — Le point sur le cyberincident à Affaires mondiales Canada

Le Bureau du dirigeant principal de l’information au Secrétariat du Conseil du Trésor et Services partagés Canada confirment qu’ils continuent de travailler avec leurs partenaires du gouvernement du Canada, dont le Centre de la sécurité des télécommunications et son Centre pour la cybersécurité, afin de remédier au récent cyberincident visant Affaires mondiales Canada.

Les services essentiels offerts par Affaires mondiales Canada aux Canadiens sont demeurés fonctionnels grâce aux efforts d’atténuation qui ont été déployés, et depuis nos dernières déclarations, presque tous les services prioritaires ont été rétablis. Il est important de noter que la perturbation des services Internet d’Affaires mondiales Canada au cours de la dernière semaine a été provoquée par les efforts d’atténuation déployés pour résoudre l’incident et était donc de nature préventive.

Il est tout aussi important de noter que rien n’indique que d’autres ministères ont été touchés par cet incident.

Chaque jour, le gouvernement du Canada fait face à des menaces et des risques continus et persistants pour la cybersécurité.

Les cybermenaces peuvent résulter de vulnérabilités touchant un système ou une application, ou d’attaques délibérées, persistantes et ciblées d’auteurs externes pour obtenir l’accès à l’information.

Nous exhortons les Canadiens et les organisations canadiennes à faire preuve de vigilance et à visiter les sites Web Cyber.gc.ca et pensezcybersecurite.gc.ca pour obtenir des conseils sur la façon de préserver leur sécurité en ligne.

Articles dans les médias

Article du National Post – Canada’s foreign affairs department targeted in significant cyber attack (en anglais seulement)

Le ministère des Affaires étrangères du Canada a été la cible d’une importante cyberattaque la semaine dernière, le jour même où l’organisme de cyberdéfense national a publié des alertes sur la possibilité de cybermenaces perpétrées par la Russie.

Le gouvernement fédéral a confirmé lundi qu’il répondait à un cyberincident qui a été détecté pour la première fois le 19 janvier et qui visait Affaires mondiales Canada.

Cette déclaration a également confirmé que le Centre de la sécurité des télécommunications, organisme de défense numérique et d’espionnage, et le Centre pour la cybersécurité enquêtent actuellement sur l’incident.

Le soir même où la cyberattaque contre Affaires mondiales Canada a été détectée, le CST a publié un bulletin sur les cybermenaces pour avertir les organisations canadiennes, et plus particulièrement les fournisseurs d’infrastructures essentielles, de la possibilité d’attaques d’auteurs de cybermenace soutenus par la Russie.

« Le Centre pour la cybersécurité du Canada est au courant d’activités de cybermenaces étrangères, dont celles qui sont menées par des auteurs soutenus par la Russie et qui visent les exploitants canadiens de réseaux d’infrastructures essentielles de même que leurs technologies de l’information et opérationnelles », a déclaré un porte-parole de l’organisme.

Le bulletin ne faisait aucune mention d’un incident impliquant le gouvernement canadien, et on ne sait pas si l’avertissement était lié à la cyberattaque qui a visé Affaires mondiales Canada.

Un avertissement similaire a été publié par les États-Unis dans la même semaine pour informer que des pirates informatiques soutenus par la Russie tentaient d’attaquer des organisations gouvernementales.

Article de Global News — Global Affairs Canada suffers cyber attack amid Russia-Ukraine tensions: sources (en anglais seulement)

24 janvier 2022

Affaires mondiales Canada travaille fort au rétablissement d’une interruption de réseau de plusieurs jours que les sources de sécurité et gouvernementales décrivent comme étant une « cyberattaque ».

Affaires mondiales Canada et le Centre de la sécurité des télécommunications (organisme de cybersécurité du Canada) n’ont pas été en mesure de commenter l’affaire immédiatement. Toutefois, des sources ont informé Global News que le gouvernement est préoccupé par le fait que l’attaque a été menée par la Russie ou par des pirates informatiques soutenus par la Russie.

« Affaires mondiales Canada a été la cible d’une cyberattaque, mais il n’est pas clair si les Russes, les auteurs présumés, ont piraté le système ou ont été en mesure de simplement perturber son service », a déclaré à Global News une source dans le domaine de la sécurité nationale, qui a demandé de garder l’anonymat.

Tard en soirée mercredi, le CST a publié une mise à jour du bulletin sur les cybermenaces pour exhorter les organisations canadiennes à renforcer leur posture de cyberdéfense.

« Le CST est au courant d’activités de cybermenaces étrangères, dont celles qui sont menées par des auteurs soutenus par la Russie et qui visent les exploitants canadiens de réseaux d’infrastructures essentielles, de même que leurs technologies de l’information et opérationnelles », indiquait le bulletin.

Lorsque nous avons demandé si le bulletin avait été publié en raison d’une grande augmentation du nombre de cyberattaques observées, dont celles menées par des auteurs soutenus par la Russie, le porte-parole du CST a répondu à Global News qu’il était impossible de discuter de cette question pour « des motifs de sécurité opérationnelle ».

Mais le CST a indiqué que le bulletin visait, entre autres, à accroître la sensibilisation et à attirer davantage l’attention sur les activités de cybermenace connues et menées par la Russie, y compris les tactiques, techniques et procédures pour cibler les technologies de l’information et opérationnelles.

Il est peu probable qu’Affaires mondiales n’ait pas reçu cette information. Le ministère travaille en étroite collaboration avec le CST, étant donné que l’organisme a pour mandat de recueillir des renseignements étrangers et de lancer des cyberattaques contre des adversaires étrangers.

La mise en garde du CST faisait également référence à son évaluation, effectuée en 2021, selon laquelle des pirates informatiques parrainés par des intérêts étrangers se sont ingérés dans les infrastructures essentielles, l’industrie manufacturière, la santé et les réseaux énergétiques du Canada. L’organisme a estimé qu’il était peu probable que des États étrangers tentent de perturber ces secteurs critiques « en l’absence d’hostilités internationales ».

 

Documents d’orientation du CST

Faits saillants sur le cst de la lettre de mandat de la ministre de la défense nationale

  • Un cyberespace sûr et sécurisé est essentiel à la sécurité, à la stabilité et à la prospérité du Canada.
  • Nous savons que le contexte mondial des cybermenaces évolue rapidement. Le nombre et le degré de sophistication des cyberincidents, y compris les incidents considérables liés aux infrastructures essentielles, continuent de s’accroître.
  • Le gouvernement du Canada est muni des outils adéquats pour relever ce défi. Il y a un écart évident, en particulier en ce qui concerne cette demande par rapport aux ressources dont nous disposons pour relever ces défis.
  • C’est pourquoi dans ma lettre de mandat le premier ministre a précisé trois priorités en matière de cybersécurité pour faire face à l’environnement de menaces qui évolue sans cesse. L’une de ces priorités était de veiller à ce que le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) soit en mesure de diriger l’intervention nationale face aux risques de cybersécurité et aux cybermenaces qui évoluent rapidement, y compris en s’assurant qu’il dispose des ressources requises.
    • Chaque jour, CST utilise ses cybercapacités sophistiquées pour détecter les menaces qui pèsent sur les systèmes et les réseaux d’information du Canada et pour assurer leur défense.
    • Toutefois, on demande le soutien et l’intervention du CST pour se remettre de cyberincidents dont la fréquence, la gravité et la complexité augmentent sans cesse.
    • Pour être en mesure de relever ce défi de plus en plus imposant, le CST collabore avec Sécurité publique et d’autres ministères sur une série d’initiatives politiques et législatives immédiates pour prévenir les cyberattaques, relever la barre de la résilience et gérer les incidents actuels.
    • Ce travail s’effectue également en étroite collaboration avec nos alliés internationaux.
  • Avec les ressources adéquates, le CST peut réduire la menace et renforcer ses cyberdéfenses en élevant la barre, en répondant à des incidents (moins nombreux) et en assurant la reprise des activités.
  • Dans la lettre de mandat, le renouvellement de la Stratégie nationale de cybersécurité a été confié à mon ministère ainsi qu’aux ministres de la Sécurité publique, des Affaires étrangères, de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie et à d’autres ministres concernés.
    • Cette stratégie renouvelée décrira le plan à long terme du Canada pour protéger la sécurité nationale et l’économie, dissuader les auteurs de cybermenaces et promouvoir un comportement international basé sur les normes dans le cyberespace.
  • Comme il est indiqué dans la lettre de mandat, je m’efforcerai également de continuer à faire progresser le Plan d’action national en matière de cybersécurité.
    • Cela permettra au Canada de mieux se positionner pour faire face aux risques de cybersécurité urgents et immédiats et pour assurer la sécurité et l’intégrité des systèmes essentiels du Canada.

Détails

Contexte
  • Depuis plus de 75 ans, le CST est l’organisme national de renseignement électromagnétique du Canada en matière de renseignement étranger et l’autorité technique en matière de cybersécurité et d’assurance de l’information.
  • Le programme de renseignement électromagnétique étranger du CST fournit aux hauts décideurs du Canada un aperçu des activités, des motifs, des capacités et des intentions d’adversaires étrangers et leur permet de se préparer sur la scène internationale et d’intervenir dans le cadre de divers événements mondiaux.
  • L’expertise technique et sophistiquée du CST en matière de cybersécurité permet de détecter les cybermenaces les plus graves et persistantes ciblant les réseaux et systèmes informatiques du Canada en plus de préparer le Canada à y faire face et à se défendre.
Mandat du CST
  • La Loi sur le Centre de la sécurité des télécommunications (la Loi sur le CST) énonce cinq aspects du mandat de l’organisme, soit la cybersécurité et l’assurance de l’information, le renseignement étranger, les cyberopérations défensives, les cyberopérations actives et l’assistance technique et opérationnelle. Notre expertise technique sert à réaliser les cinq aspects de notre mandat. Notre objectif est d’assurer la sécurité des Canadiens.
Environnement de cybermenaces
  • Comme l’indique l’Évaluation des cybermenaces nationales de 2020, le nombre d’auteurs de cybermenace est en hausse depuis deux ans et ceux-ci deviennent de plus en plus sophistiqués.
  • La cybercriminalité est toujours la cybermenace la plus susceptible de toucher les Canadiens et les organisations canadiennes. Le Centre pour la cybersécurité, organisme qui relève du CST, juge que les rançongiciels dirigés contre le Canada continueront fort probablement à cibler les grandes entreprises et les fournisseurs d’infrastructures essentielles.
  • Le rançongiciel est la cybermenace la plus courante au Canada, et elle est en hausse.
  • Le gouvernement du Canada s’efforce de réduire la menace que représentent les rançongiciels en ciblant et en perturbant les cybercriminels, en coordonnant leurs stratégies avec celles de leurs alliés internationaux et en fournissant des conseils, des avis et des services aux personnes touchées par les rançongiciels.
Mentions spécifiques sur la cybersécurité dans la lettre de mandat du MDN
  • Encadrer le Centre de la sécurité des télécommunications pour s’assurer que l’organisme soit en mesure de diriger l’intervention du Canada contre les risques envers la cybersécurité et les cybermenaces qui évoluent rapidement, notamment en veillant à ce que le CST ait des ressources adéquates et en collaborant étroitement avec nos alliés.
  • Travailler avec le ministre de la Sécurité publique, le ministre des Affaires étrangères et le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, et en collaboration avec les ministres concernés, pour élaborer et mettre en œuvre une Stratégie nationale de cybersécurité renouvelée, qui articulera la stratégie à long terme du Canada pour protéger notre sécurité nationale et notre économie, dissuader les auteurs de cybermenaces et promouvoir un comportement dans le cyberespace fondé sur des normes internationales.
  • En collaboration avec le ministre de la Sécurité publique, le ministre de la Justice et procureur général du Canada et le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, et avec le soutien du ministre des Affaires étrangères, continuer de faire progresser le Plan d’action national sur la cybersécurité, en veillant à ce que le Canada soit en mesure de s’adapter pour être en mesure de combattre les risques contre la cybersécurité, et d’assurer la sécurité et l’intégrité des systèmes essentiels du Canada.
 

Ingérence étrangère et processus démocratique

  • Le CST est l’organisme national responsable du renseignement électromagnétique étranger et des cyberopérations. Il assume également le rôle d’expert technique en matière de cybersécurité. Le Centre canadien pour la cybersécurité fait partie du CST et protège les systèmes et l’information dont les Canadiens dépendent tous les jours.
  • Le CST continue de surveiller les cybermenaces dans le cadre de sa mission de renseignement étranger. Il travaille également avec ses partenaires alliés et nationaux pour améliorer la cybersécurité et la résilience du Canada.
  • Dans les mois qui ont précédé les élections fédérales de 2021, le CST a travaillé en partenariat avec le Service canadien du renseignement de sécurité, Affaires mondiales Canada et avec la GRC pour former le Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections (MSRE).
  • Le rôle du CST dans le Groupe de travail était de faire le suivi de l’ingérence et des menaces étrangères dans le processus électoral du Canada.
  • En collaboration avec d’autres organismes de renseignement et de sécurité, le CST a assuré la coordination des efforts intégrés du gouvernement en sensibilisant la population, en surveillant les menaces, en faisant rapport sur ces dernières, puis en donnant des conseils visant à protéger la démocratie au Canada.
  • Maintenant que les élections sont terminées, le CST et les autres partenaires du Groupe de travail sur les MSRE continueront de travailler conformément à leurs mandats respectifs afin de détecter et de contrer toute menace étrangère visant le Canada et ses institutions démocratiques.
  • Le CST continuera de travailler activement à protéger les institutions et les processus démocratiques du Canada.

Détails

Élections de 2021
  • Les institutions et les processus démocratiques dans le monde, y compris les élections, sont des cibles convoitées dans le contexte d’ingérence étrangère. Le Canada n’est pas à l’abri de ces menaces. Ce n’est pas nouveau. Dans le cadre de son plan visant à protéger les élections fédérales de 2019, le gouvernement du Canada a établi le Protocole public en cas d’incident électoral majeur. Le Protocole vise à assurer la cohérence et l’uniformité de l’approche du Canada pour informer publiquement les Canadiens pendant la période électorale de tout incident qui menace la capacité du Canada de tenir des élections libres et justes. C’est un groupe de cinq hauts fonctionnaires qui a supervisé le Protocole et son administration. Ce groupe était chargé de déterminer si le seuil retenu pour informer les Canadiens avait été atteint lors d’un seul incident ou d’une série d’incidents distincts.
  • De plus, le Groupe de travail sur les MSRE, composé de représentants du CST, du Service canadien du renseignement de sécurité, de la GRC et d’Affaires mondiales Canada, a été créé en tant qu’équipe entièrement intégrée pour aider le gouvernement à évaluer les menaces étrangères et à y réagir. Avant et pendant l’élection, le Groupe de travail a également tenu des séances d’information sur la sécurité à l’intention d’Élections Canada et des partis politiques canadiens afin de promouvoir la connaissance de la situation et de les aider à renforcer leurs pratiques de sécurité.
Cybermenaces contre le processus démocratique du Canada : mise à jour de 2021
  • Comme l’indique le document du CST intitulé Cybermenaces contre le processus démocratique du Canada (publié en juillet 2021), des changements ont été apportés partout dans le monde dans le contexte de la pandémie de COVID-19, comme le transfert d’une partie du processus démocratique vers l’Internet ou l’intégration de nouvelles technologies dans le processus électoral, ce qui a fort probablement fait augmenter l’exposition aux cybermenaces dans les processus démocratiques. Mais ce qui est plus important encore, c’est que les auteurs de menaces peuvent exploiter et exagérer les fausses informations liées à la pandémie de COVID-19 pour miner la confiance dans les élections.
  • Le gouvernement du Canada, de même que le CST et son Centre canadien pour la cybersécurité, demeurent vigilants et surveillent toute menace étrangère potentielle, y compris celles qui pourraient causer une perturbation des processus électoraux au Canada.
 

5G (Huawei)

  • Le CST prend très au sérieux la sécurité des infrastructures essentielles au Canada. Nous ne pouvons pas émettre de commentaires sur des entreprises en particulier, cela dit, le gouvernement a effectué un examen des nouvelles technologies liées à la 5G et des éléments à considérer sur le plan de la sécurité et de l’économie.
  • Nous poursuivons nos efforts avec nos partenaires et d’autres organismes afin d’atténuer les risques découlant de l’équipement et de services précis, y compris Huawei, que l’on utilise dans les réseaux canadiens de télécommunications 3G, 4G et LTE.

Details

  • Dans le cadre du volet de cybersécurité de son mandat, le CST travaille de concert avec des fournisseurs de services de télécommunications qui représentent plus de 99 % des abonnés du Canada. Dans ce rôle, le CST fournit des conseils et de l’orientation pour atténuer les risques associés à la chaîne d’approvisionnement dans les infrastructures de télécommunications dont dépendent les Canadiens, y compris dans le cadre du programme qui a été mis en place en 2013 pour mettre à l’essai et évaluer de l’équipement et des services précis prévus pour être utilisés sur les réseaux canadiens 3G et 4G/LTE, dont Huawei.
  • Ce sont des laboratoires tiers agréés par le CST qui effectuent ces tests. Le CST est responsable d’accorder l’accréditation aux laboratoires tiers qui exécutent les tests d’assurance sur les technologies et l’équipement, et de déterminer les exigences des tests Le CST étudie les résultats des tests et fournit des conseils et de l’orientation sur mesure aux intervenants du secteur canadien des télécommunications.
  • Étant donné les ententes de non-divulgation et de confidentialité commerciale, le CST ne peut pas commenter certains aspects précis, mais les Canadiens peuvent être assurés que le gouvernement du Canada travaille à la mise en place de mesures solides pour protéger les systèmes de communications dont les Canadiens dépendent.
  • La lettre de mandat du ministre de la Sécurité publique indique qu’un projet de loi sera présenté pour protéger les infrastructures essentielles du Canada, y compris les réseaux 5G du Canada, pour préserver l’intégrité et la sécurité des systèmes de télécommunications canadiens.
  • Le 28 septembre, le premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu’il espérait pouvoir rendre une décision sur l’exclusion ou non des technologies de Huawei du réseau sans fil 5G au Canada au cours « des prochaines semaines ».
  • Une motion de l’opposition du PCC a été inscrite au Feuilleton au sujet de la technologie 5G (texte complet de la motion ci-dessous) le 6 décembre 2021 par Mme Dancho (Kildonan—St. Paul) qui propose que, de l’avis de la Chambre, le gouvernement doive :
    • suivre l’avis des nations alliées et immédiatement bannir Huawei du futur réseau 5G au Canada;
    • rassurer les États-Unis que le Canada s’engage à avoir un réseau nord-américain de renseignement et de défense intégré;
    • faire tout ce qui est en son pouvoir pour contrer l’espionnage, améliorer la protection des infrastructures essentielles, s’adapter au cyberenvironnement moderne et veiller à ce que le réseau de sécurité du Canada soit infaillible face aux menaces étrangères et nationales; s’engager à ne pas indemniser les entreprises de télécommunications pour le retrait de l’équipement de Huawei des réseaux de communication du Canada.
 

Cyberattaques et infrastructures essentielles

  • Chaque jour, le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) utilise ses cybercapacités sophistiquées pour détecter les menaces qui pèsent sur les systèmes et les réseaux d’information du Canada et pour assurer leur défense.
  • Le Centre canadien pour la cybersécurité, qui fait partie du CST, donne des conseils spécialisés aux Canadiens et dirige l’intervention opérationnelle du gouvernement en cas de cyberincident.
  • En novembre 2020, le Centre pour la cybersécurité a publié l’Évaluation des cybermenaces nationales de 2020 où il indiquait qu’il était probable que des auteurs parrainés par des États tentent de développer des capacités pour perturber les infrastructures essentielles, comme celles qui assurent l’approvisionnement en électricité.
  • Ces auteurs de menace peuvent aussi cibler les infrastructures essentielles nationales pour recueillir de l’information, pour préparer une activité future ou encore pour mettre leurs victimes dans l’embarras.
  • Le CST continue de publier des avis et des conseils pour aider les organisations à renforcer leur sécurité. Le CST travaille avec ses partenaires de l’industrie, dont les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux, pour échanger de l’information sur les menaces et sur les meilleures pratiques de cybersécurité.

Si on insiste sur l’incident qui a visé affaires mondiales canada

  • Le Bureau du dirigeant principal de l’information du Secrétariat du Conseil du Trésor et Services partagés Canada (SPC) ont confirmé qu’ils travaillent avec des partenaires du gouvernement du Canada, dont le CST et le Centre pour la cybersécurité, pour répondre à ce plus récent cyberincident.
  • Comme cette enquête est en cours, je ne peux pas en dire davantage sur cet incident.

Détails

Contexte des menaces
  • Comme l’indique l’Évaluation des cybermenaces nationales de 2020, le nombre d’auteurs de cybermenace est en hausse depuis deux ans et ceux-ci deviennent de plus en plus sophistiqués.
  • La cybercriminalité est toujours la cybermenace la plus susceptible de toucher les Canadiens et les organisations canadiennes. Le Centre pour la cybersécurité, organisme qui relève du CST, juge que les rançongiciels dirigés contre le Canada continueront fort probablement à cibler les grandes entreprises et les fournisseurs d’infrastructures essentielles.
  • Bien que la cybercriminalité représente la menace la plus probable, les programmes parrainés par la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord représentent les menaces stratégiques les plus graves qui visent le Canada.
  • Le Centre pour la cybersécurité du CST a observé une augmentation des cybermenaces au cours de la pandémie, y compris la menace d’attaques par rançongiciel contre les installations de soins de santé et de recherche médicale de première ligne au pays. Le Centre pour la cybersécurité estime que ces auteurs de menaces continueront presque certainement de s’appuyer sur des leurres thématiques pour tenter de réussir leurs attaques d’hameçonnage malveillantes, comme la COVID-19 et les thèmes liés à la santé.
Bulletin sur les cybermenaces : activités de cybermenace parrainées par la Russie
  • Le 19 janvier 2022, le CST a publié un avertissement sur la possibilité de cyberattaques parrainées par la Russie contre les infrastructures essentielles au Canada.
  • Il s’agissait d’un avis préventif à l’intention des exploitants d’infrastructures essentielles du Canada pour les exhorter à renforcer leur vigilance et à mener des activités préventives de surveillance des réseaux et à prendre des mesures d’atténuation. De plus, il vise à accroître la sensibilisation et à attirer davantage l’attention sur les activités de cybermenace connues et menées par la Russie, y compris les tactiques, techniques et procédures pour cibler les technologies de l’information et opérationnelles.
Cyberincident visant Affaires mondiales Canada
  • Le 19 janvier 2022, Affaires mondiales Canada a été la cible d’un cyberincident qui a causé une interruption des réseaux et qui a duré plusieurs jours. À l’heure actuelle, rien n’indique que d’autres ministères aient été touchés par cet incident.
  • Le 24 janvier, le Bureau du dirigeant principal de l’information au Secrétariat du Conseil du Trésor (DPI-SCT) et Services partagés Canada (SPC) ont confirmé qu’ils travaillent avec les partenaires du gouvernement du Canada, dont le Centre de la sécurité des CST et son Centre pour la cybersécurité, afin de remédier à ce récent cyberincident.
  • Actuellement, les services essentiels offerts par Affaires mondiales Canada aux Canadiens fonctionnent. À l’heure actuelle, certains services Internet ne sont pas accessibles en raison des mesures d’atténuation, et des travaux sont en cours pour les rétablir.
  • À l’heure actuelle, Affaires mondiales Canada, le Secrétariat du Conseil du Trésor et le CST n’ont donné aucune indication sur le responsable de cette attaque.
 

Rançongiciel

  • Comme l’indique le Rapport d’évaluation des cybermenaces nationales de 2020, le Centre de la sécurité des télécommunications a observé que le nombre d’auteurs de cybermenace est en hausse et que ceux-ci deviennent de plus en plus sophistiqués.
  • La cybercriminalité est toujours la cybermenace la plus susceptible de toucher les Canadiens et les organisations canadiennes, et le Centre de la sécurité des télécommunications juge que les rançongiciels dirigés contre le Canada continueront fort probablement à cibler les grandes entreprises et les fournisseurs d’infrastructures essentielles.
  • Le rançongiciel est devenu un risque de plus en plus courant et important pour le gouvernement, les entreprises et les particuliers.
  • Les répercussions des rançongiciels peuvent être importantes et comprennent souvent des perturbations des activités de base, des pertes de données et des coûts de reprise potentiellement importants.
  • Le rançongiciel demeure une activité rentable pour les cybercriminels et continue donc de représenter une menace pour la sécurité nationale et la prospérité économique du Canada.
  • En effet, le paiement d’une rançon finance les criminels et permet de les aider à poursuivre leurs cyberactivités malveillantes. De plus, rien ne garantit que les cybercriminels restitueront les renseignements volés.
  • Le CST continue de publier des avis et des conseils pour aider les organisations à renforcer leur sécurité. Le CST travaille avec ses partenaires de l’industrie, dont les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux, pour échanger de l’information sur les menaces et sur les meilleures pratiques de cybersécurité.

Détails

Rançongiciels
  • Il y a une diversité d’auteurs étatiques ou non étatiques qui sont responsables de différents types de cyberattaques.
  • Et tout type d’auteur de cybermenace peut lancer des attaques par rançongiciel pour divers motifs, mais ils le font surtout pour réaliser des gains financiers ou pour mener des activités de cyberespionnage. Le rançongiciel est le cyberoutil le plus souvent associé aux cybercriminels.
  • Le rançongiciel est la cybermenace la plus courante au Canada, et elle est en hausse.
  • Lors d’une attaque par rançongiciel, les cybercriminels utilisent des logiciels malveillants pour chiffrer, voler ou supprimer des données, puis exigent un paiement par rançon pour les restituer.
  • L’attaque par rançongiciel peut avoir de graves répercussions, y compris l’interruption des activités de base, la perte permanente de données, le vol de propriété intellectuelle, les atteintes à la vie privée, les dommages à la réputation et les coûts de reprise élevés.
  • Les pratiques de base en matière de cybersécurité préviendraient la plupart des incidents liés aux rançongiciels au Canada.
  • Le 6 décembre 2021, le gouvernement a publié des avis et des conseils sur les rançongiciels. Il a également publié une lettre ouverte aux entreprises que quatre ministres ont signée, un bulletin à jour sur les cybermenaces et un nouveau guide sur les rançongiciels qui est destiné aux organisations et qui vise à prévenir les incidents et à assurer la reprise de leurs activités.
  • Le Centre de la sécurité des télécommunications a également confirmé à plusieurs médias que nous avons le pouvoir légal de mener des cyberopérations pour perturber les menaces étrangères visant le Canada, y compris les cybercriminels. Le ministère a confirmé que nous disposons de cyberoutils nécessaires à l’imposition de sanctions financières aux responsables de ce type d’incidents (rançongiciel) et que nous utilisons ces outils à des fins bien précises.
  • Nous continuons de collaborer avec les organismes canadiens chargés de l’application de la loi au besoin pour lutter contre la cybercriminalité.
Rapport d’évaluation des cybermenaces nationales de 2020
  • Le Rapport d’évaluation des cybermenaces nationales de 2020 est une mise à jour du rapport de 2018 et comprend une analyse des années dans l’intervalle et des prévisions jusqu’à 2022.
  • Les principaux avis du rapport d’évaluation proviennent de diverses sources classifiées ou non classifiées. Ces avis sont fondés sur les connaissances spécialisées en matière de cybersécurité du Centre canadien pour la cybersécurité et sur les connaissances précieuses acquises par le CST sur l’état des cybermenaces dans le monde lorsqu’il réalise ses activités de renseignement étranger.
  • Le Rapport d’évaluation nationale des cybermenaces de 2020 fait état de plusieurs observations importantes :
    • Premièrement, la cybercriminalité est la menace la plus susceptible d’avoir des répercussions sur les Canadiens aujourd’hui et dans les années à venir, et les cybercriminels réussissent souvent leurs attaques parce qu’ils exploitent les comportements humains et sociaux.
    • Deuxièmement, les rançongiciels dirigés contre le Canada continueront fort probablement à cibler les grandes entreprises et les fournisseurs d’infrastructures essentielles.
    • Pour terminer, la cybercriminalité est la principale menace alors que les programmes de cyberopérations parrainés par un État, notamment la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l’Iran, représentent des menaces stratégiques pour le Canada.
Centre canadien pour la cybersécurité
  • Comme il fait partie du Centre de la sécurité des télécommunications, le Centre canadien pour la cybersécurité compte plus de 75 ans d’expérience dans la protection des renseignements et des réseaux les plus sensibles du Canada. Le Centre pour la cybersécurité est l’autorité du gouvernement du Canada en matière de cybersécurité, car il rassemble des experts en sécurité opérationnelle de l’ensemble du gouvernement du Canada.
  • La défense des systèmes d’information du gouvernement du Canada permet au Centre pour la cybersécurité d’avoir une perspective unique lorsqu’il observe et analyse les tendances dans l’environnement de cybermenaces.
  • La cybersécurité est un sport d’équipe qui concerne toute la société. Le gouvernement fédéral fait preuve de leadership, car il collabore étroitement avec d’autres organismes gouvernementaux, des partenaires de l’industrie et le public pour partager les connaissances et l’expérience dans le but d’améliorer la cybersécurité des Canadiens et de rendre le Canada plus résilient face aux cybermenaces.
 

Opération UNIFIER (ligne de presse du CST)

  • Le gouvernement du Canada condamne la Russie pour l’accroissement de son potentiel militaire en Ukraine et pour ses menaces visant l’Ukraine. Il appuie fermement la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de l’Ukraine
  • À cette fin, le 26 janvier 2022, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il affectait 340 millions de dollars en soutien immédiat à l’Ukraine de même que pour élargir la portée de l’Opération UNIFIER et la prolonger. Cette opération est une mission canadienne de formation et de renforcement des capacités militaires en Ukraine
  • Dans le cadre de cet engagement, le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes travailleront avec le CST sur la mise en œuvre de mesures visant à renforcer la collaboration en matière de renseignement, la cybersécurité et les cyberopérations.
    • Ce soutien accru aidera l’Ukraine à renforcer sa sécurité et sa capacité de se défendre contre une multitude de menaces.
  • En tant qu’organisme national de cybersécurité et de renseignement électromagnétique étranger, le CST possède des capacités techniques et opérationnelles uniques.
    • La Loi sur le CST prévoit des pouvoirs qui permettent au CST de fournir une assistance technique et opérationnelle au ministère de la Défense nationale et aux Forces armées canadiennes à l’appui de missions militaires autorisées par le gouvernement, comme l’opération UNIFIER
    • Le Centre de la sécurité des télécommunications est autorisé à aider les Forces armées canadiennes dans le cadre de missions militaires autorisées par le gouvernement, comme l’opération UNIFIER. Ce soutien comprend l’échange de renseignements, la cybersécurité et les cyberopérations
  • Le Centre de la sécurité des télécommunications remplit sa mission : il collabore avec les militaires canadiens pour soutenir l’Ukraine
  • Le gouvernement du Canada est déterminé à travailler en étroite collaboration avec l’Ukraine pour améliorer sa résilience et sa cybersécurité face aux cybermenaces et aux risques qui évoluent sans cesse

Détails

Opération UNIFIER
  • L’Opération UNIFIER est la mission de formation et de renforcement des capacités militaires du Canada en Ukraine pour appuyer les forces de sécurité de l’Ukraine
    • C’est en 2015 que les Forces armées canadiennes ont lancé l’Opération UNIFIER pour répondre aux demandes du gouvernement ukrainien
    • Les efforts déployés dans le cadre de la mission de formation s’harmonisent aux efforts d’autres pays grâce à la Commission mixte multinationale. Le Canada, la Lituanie, la Pologne, l’Ukraine, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Danemark et la Suède sont représentés à cette commission
  • Le 26 janvier 2022, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il affectait 340 millions de dollars en soutien immédiat à l’Ukraine de même que pour élargir la portée de l’Opération UNIFIER et la prolonger jusqu’à la fin de mars 2025
    • Dans le cadre de cet engagement, 60 troupes additionnelles seront déployées en Ukraine pour se joindre aux quelque 200 membres des Forces armées canadiennes qui se trouvent déjà en sol ukrainien. Il est également possible de faire passer le nombre total de membres des Forces armées canadiennes à 400
    • Le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes travailleront également avec le Centre de la sécurité des télécommunications sur la prise de mesures pour renforcer la collaboration en matière de renseignement de même que la cybersécurité et les opérations connexes
  • La prolongation du soutien du Canada à l’Ukraine dans le cadre de l’Opération UNIFIER permet de respecter les engagements énoncés dans la lettre de mandat émise par le premier ministre le 16 décembre 2021 au ministre de la Défense nationale
 

Cyberincident visant Affaires mondiales Canada

  • Chaque jour, le gouvernement du Canada fait face à des menaces et des risques continus et persistants pour la cybersécurité
  • C’est pourquoi nous travaillons avec le gouvernement fédéral pour renforcer notre résilience nationale en matière de cybersécurité et pour aider les Canadiens à adopter des pratiques exemplaires en matière de cybersécurité
  • Après le cyberincident détecté le 19 janvier sur les réseaux d’Affaires mondiales Canada, des mesures d’atténuation ont été prises
  • Les partenaires du gouvernement du Canada, dont le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et son Centre canadien pour la cybersécurité, collaborent pour répondre à ce récent cyberincident
  • Des systèmes et des outils sont en place pour surveiller et détecter les menaces potentielles de même que pour faire enquête sur ces menaces et prendre des mesures actives afin de contrer et neutraliser ces menaces lorsqu’elles surviennent
  • Nos équipes d’intervention en cas d’incident et de cyberdéfense travaillent en permanence pour détecter les compromissions et informer les éventuelles victimes au sein du gouvernement fédéral et des infrastructures essentielles du Canada
  • Comme cette enquête est en cours, je ne peux pas en dire davantage sur cet incident

Détails

Cyberincident visant Affaires mondiales Canada
  • Le 19 janvier 2022, Affaires mondiales Canada a été la cible d’un cyberincident qui a causé une interruption des réseaux qui a duré plusieurs jours. À l’heure actuelle, rien n’indique que d’autres ministères aient été touchés par cet incident
  • Le 24 janvier, le Bureau du dirigeant principal de l’information du Secrétariat du Conseil du Trésor et Services partagés Canada (SPC) ont confirmé qu’ils travaillent avec des partenaires du gouvernement du Canada, dont le CST et le Centre pour la cybersécurité, pour répondre à ce plus récent cyberincident
  • Actuellement, les services essentiels offerts par Affaires mondiales Canada aux Canadiens fonctionnent. À l’heure actuelle, certains services Internet et certains accès à l’Internet ne sont pas disponibles en raison de mesures d’atténuation, et des travaux sont en cours pour les rétablir
  • À l’heure actuelle, Affaires mondiales Canada, le Secrétariat du Conseil du Trésor et le Centre de la sécurité des télécommunications n’ont pas déclaré qui était à l’origine de l’attaque
Bulletin sur les cybermenaces : activités de cybermenace parrainées par la Russie
  • Dans le contexte où les pays occidentaux s’attendent à ce que la Russie envahisse l’Ukraine et se préparent à imposer des sanctions économiques à la Russie, le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) a émis un avertissement le 19 janvier 2022 sur la possibilité que Moscou parraine des cyberattaques pour cibler les infrastructures essentielles canadiennes
  • Le Centre canadien pour la cybersécurité, un organisme qui relève du Centre de la sécurité des télécommunications, a publié un bulletin sur les cybermenaces liées aux activités parrainées par la Russie
  • Il s’agissait d’un avis préventif à l’intention des exploitants d’infrastructures essentielles du Canada qui les exhorte à renforcer leur vigilance et à mener des activités préventives de surveillance des réseaux et à prendre des mesures d’atténuation. De plus, il vise à accroître la sensibilisation et à attirer davantage l’attention sur les activités de cybermenace connues et menées par la Russie, y compris les tactiques, techniques et procédures pour cibler les technologies de l’information et opérationnelles
  • Le Centre pour la cybersécurité est au courant des activités de cybermenaces étrangères, dont celles d’auteurs soutenus par la Russie qui visent les exploitants de réseaux d’infrastructures essentielles au Canada de même que leurs technologies de l’information et opérationnelles
Comme le mentionne le Rapport d’évaluation des cybermenaces nationales de 2020 :
  • Il est fort probable que des auteurs de cybermenace parrainés par des États cherchent à développer des capacités pour perturber les infrastructures essentielles au Canada, comme l’approvisionnement en électricité, pour atteindre leurs objectifs
  • L’évaluation a toutefois révélé qu’il est très peu probable que les auteurs de cybermenaces cherchent intentionnellement à perturber les infrastructures essentielles canadiennes et à causer des dommages importants ou des pertes de vie en l’absence d’hostilités internationales
  • Néanmoins, les auteurs de cybermenaces peuvent cibler des organisations canadiennes essentielles afin de recueillir des renseignements, de se positionner en vue d’activités futures ou encore pour intimider leurs victimes
 
 
Signaler un problème ou une erreur sur cette page

Ce site est protégé par reCAPTCHA et les Règles de confidentialité et Conditions de service de Google s'appliquent.

Veuillez sélectionner toutes les cases qui s'appliquent :

Merci de votre aide!

Vous ne recevrez pas de réponse. Pour toute question, contactez-nous.

Date de modification :